Les Chroniques de l'Imaginaire

Mademoiselle se marie (Mademoiselle se marie - 2) - Hazuki, Megumi

Contre toute attente, Towako Gokurakuin a fini par réussir son rêve, et donc se marier avec Yûga Takatô, un homme né exactement le même jour et la même heure qu'elle, comme le veulent les coutumes de l'illustre famille descendant de samouraï dont elle est issue. Seulement, ce n'est pas parce qu'on est marié, que l'on sait comment se comporter avec son époux. Partir en voyage de noce, c'est bien, mais comment passer concrètement à l'acte ? Devant Yûga, elle se pétrifie... est coincée toute la journée en ayant peur de le regarder dans les yeux, avant de le rejoindre dans le plus simple appareil pendant que Yûga prend son bain dans l'onsen de leur hôtel. Sauf que Yûga, il ne sait plus trop sur quel pied danser... et finalement Towako finit par tomber dans les pommes. Pour sûr, elle a encore beaucoup à apprendre sur les relations conjugales.

D'ailleurs, les yeux de Mademoiselle tombent sur une affiche parlant d'une île où, si un couple touche en même temps le même singe à poils longs, le bonheur sera au rendez-vous. Alors bravant la mer déchaînée, la voici partie en jet-ski vers cette île... mais les vagues sont trop fortes, et emportent la jeune noble dans leurs eaux.

Le premier volume de Mademoiselle se marie était pétillant de malice, d'humour et de rebondissements divers. Ce deuxième opus n'arrive pas à égaler les bons éléments du premier, en tout cas dans sa première partie. En fait, c'est plutôt la dure réalité qui tombe sur celle qui ne connait guère la vie. Il faut dire que Towako est naïve comme pas une, et a été élevée dans du cocon avec toujours quelqu'un pour la protéger. D'ailleurs, ces fameux protecteurs prennent de l'ampleur dans ce deuxième volume, en tant que personnages secondaires. Dans une deuxième partie, après les vacances d'été donc, chacun reprend sa place dans leur lycée respectif. Tout du moins, c'est ce à quoi s'attendait Yûga. L'auteur apporte ici les éléments de ce que va devenir sa série, qui change donc complètement d'optique par rapport au premier volume... et ce à quoi j'avoue que je ne m'attendais pas.

Bref, nous aurons le droit à une comédie romantique plus shôjo que shônen (contrairement à Love Hina par exemple) sur fond de grandes familles et rivalité. Un nouveau personnage qui fait son apparition dans ce tome sera clairement dans le rôle de celui dont il faut se méfier comme la peste. Néanmoins, ce n'est pas un méchant pour le plaisir d'être méchant. Très vite, Megumi Hazuki explique les raisons d'agir de cet homme, compréhensibles par certains points de vue.

Donc si je suis un peu déçu par ce deuxième volume, je garde espoir d'une série qui garde son côté pétillant et comique du début, pour ne pas sombrer dans de la simple mièvrerie. J'attends la suite pour être rassuré à ce propos.