Meguru a des problèmes bien féminins : sa poitrine est beaucoup plus développée que celle de ses copines de classe, et franchement elle déteste ses seins qui lui font mal à force de bouger, ou de devoir les serrer dans des soutiens gorge trop petits, histoire de ne pas attirer à elle des obsédés notoires. Le pire là dedans, c'est qu'elle est harcelée sans arrêt par Gengorô, le responsable du club de natation, qui lui somme de revenir dans le club.
Le soucis, ce n'est pas qu'elle n'aime pas la natation, bien au contraire : elle a failli être aux jeux olympiques, en gagnant le tournoi national des collègues l'année précédente. Non, le soucis, c'est qu'elle n'ose plus se montrer en maillot de bain à cause de son complexe mammaire. Le pire dans tout ça, c'est qu'elle se fait de mal à elle même en refusant, d'autant plus que ça ne la dérangerait pas, elle, de sortir avec Gengôro. Seulement, lui, ne pense pas à elle comme à une fille... juste comme à une excellente nageuse. Et il pense surtout à sauver son club, parce que s'il ne se trouve pas un membre supplémentaire, la piscine municipale lui sera alors interdite, et adieu les rêves de compétition.
On prend les mêmes, et on recommence. Mizuki Kawashita continue de faire danser ses personnages au gré des saisons, et des révélations qu'ils peuvent avoir les uns et les autres. De fait, dans ce volume, c'est nettement la sublime Kei, déléguée des élèves, et le pervers Kusuda qui sont à l'honneur dans ce deuxième opus. Ces deux jeunes sont tellement opposés qu'on ne comprend pas vraiment ce qui peut les attirer l'un à l'autre. De fait, eux-même n'y croient tellement pas qu'ils s'engueulent du matin au soir. Cependant, Kei fantasme sur le garçon, alors qu'elle clame privilégier le physique. Quant à lui, on ne sait guère à quoi il pense réellement.
Ce deuxième opus garde donc les thèmes de départ, avec humour, et caricature, et peut-être un peu moins de surprise. Ceci dit, Hatsu Koi reste un bon divertissement pour les amateurs du genre comédie sentimentale.