Amanjaku est un méchant de conte japonais. Sorti de son livre par un coup de lune, il s'en prend à une petite fille, Yumika... Heureusement, Engekibu et Hachi-Kazuki passaient par là, et découvrent la petite épleurée. Elles décident alors d'emmener la petite dans le restaurant de "Tonton". Alors qu'Engekibu part de son côté, la petite montre sa véritable apparence pour tenter de se débarrasser de l'envoyée du Moonlight Act. Peine perdue, c'est le monstre lui-même qui est tombée dans le piège ! Gekkô arrive alors en trombe pour la renvoyer icto facto dans le conte d'où il vient. Voilà une affaire rondement menée. Mais très vite, un autre personnage de conte apparaît, avec quatre têtes, et un vacarme du diable. De quel conte peut-il bien s'agir ?
Y'a un truc que je ne comprends pas. Le dessin est pire que moche, le contenu désordonné, l'idée de base pas vraiment innovante, l'impression que les autorités locales acceptent de simples explications du genre "ta gueule, c'est magique"... Bref, tout ce qui devrait m'inciter à dire que je n'aime pas cette série. Et pourtant, étrangement, j'ai été happé par les récits, et j'y ai pris du plaisir à la lecture. Après tout, on entre dans la littérature jeunesse, avec des contes internationaux comme fil rouge. Ensuite, parce que si les personnages principaux sont fort en gueule, et stupides, ils l'assument. Bref, je me retrouve dans une position proche du nouveau personnage de cette série, la bibliothécaire, qui voit un comportement qu'elle ne peut tolérer, et pourtant se sent fortement concernée par l'aide qui lui est demandée, quand bien même est-elle assurée d'être dans son bon droit.
Autrement dit, il y a un je-ne-sais-quoi de brillant dans ce manga tellement il a l'air mauvais, comme le disait un juré d'une émission de télé-crochet. Tant est si bien que oui, j'affirme avoir aimé Moonlight Act, et j'aimerai bien lire la suite. D'autant plus que le Chat botté est venu mettre le bazar dans l'histoire, avec des méthodes radicales. J'ai jamais pu supporter ces sales bêtes !