D est attiré, comme appelé. Le voici arriver dans une région autour d'un village isolé. Près de l'entrée du village, un homme mystérieux lui tire une flèche, puis une deuxième qui atteint sa cible. D le poursuit, avant d'être arrêté par de la musique... et qu'il aperçoive enfin l'entrée de la cité... Non, tout ceci n'est qu'un rêve. Mais pour quelle raison le fait-il ? Ce rêve est trop réaliste pour n'être que cela. Or, D approche effectivement d'un village, où étrangement on le reconnait comme un Vampire Hunter, comme s'il était attendu. Comme si tout le monde le connaissait, l'avait déjà vu. Quelle énigme étrange se passe entre ces murs ?
Une nouvelle fois, Saiko Takaki adapte une histoire complète du roman d'origine écrit par Hideyuki Kikuchi dans ce nouveau volume de Vampire Hunter D. Le personnage principal s'y montre comme à son habitude très distant, méfiant, en particulier devant des événements qu'il ne comprend pas. Les autres personnages ont un comportement parfois aberrant. L'une meurt, avant de ne plus se souvenir de leur rencontre de la veille le lendemain (non, non, il n'y a pas d'erreur dans ma phrase, vous avez bien lu le paradoxe).
Je dois avouer avoir été moins attiré par cette histoire que par la précédente, sans doute parce que j'ai du mal avec les scénarios qui tournent autour du mystère paranormal. Néanmoins, les amateurs de littérature fantastique, et les habitués à Vampire Hunter en général, vont sans problème y trouver leur compte.
