Les Chroniques de l'Imaginaire

Les bronzés font du ski (Les bronzés - 2)

Popeye, Jérôme et Gigi vivent et travaillent à Val d'Isère. Gigi et Jérôme sont même mariés. Elle possède une crêperie tandis que lui exerce en tant que médecin dans la station. Popeye, lui, raconte partout qu'il possède un magasin d'équipements de ski alors qu'il est dirigé par sa femme et son amant. Il travaille pour eux et cherche tout le temps un endroit pour dormir. Là-dessus, Bernard et Nathalie débarquent dans leur appartement à propriété partagée. Très classes, ils virent le couple précédent dont la femme est malade et qui n'avait pas pu partir à l'heure dite. Jean-Claude vient toujours seul, espérant faire des conquêtes et conclure, comme toujours. Christiane arrive accompagnée par un homme déjà marié et beaucoup plus âgé qu'elle. Les compagnons vont vivre des sports d'hiver à leur mesure, avec force désagréments, engueulades et fous rire.

Après Les bronzés sorti en 1978, l'équipe du Splendid récidive pour cette suite qui, de mon point de vue, est plus réussie. Les gags font mouche et, malgré l'âge certain du film, on prend toujours plaisir à les accueillir. Il y a le comique de répétition, comme lorsque Popeye annonce toujours "je t'expliquerai" à Bernard quand ils sont dans le magasin dans lequel Popeye travaille. Il y a le comique de situation, comme quand Jean-Claude Duss ("avec un D comme Duss") est seul sur son télésiège en pleine nuit, en chantant à tue-tête. Il y a aussi le couple Bernard/Nathalie, toujours aussi infâmes avec les autres, des nouveaux riches qui se la pètent et qui prennent tout le monde de haut. Et puis Gilbert qui est toujours à côté de la plaque, mais terriblement juste dans son propos. Mais il y a surtout une des dernières scènes, dans le chalet montagnard, avec la liqueur de crapaud et la foune ! Cette scène est mémorable et à mourir de rire.

Loin d'être un film intellectuel, Les bronzés font du ski fait passer un excellent moment de franche rigolade. L'équipe du Splendid était dans une grande forme, et c'est tant mieux pour nous. Le film est daté, mais son impact est toujours intact.