Les Chroniques de l'Imaginaire

Shin Chan (Shin Chan - 18) - Usui, Yoshito

La nouvelle maison de la famille de Shin Chan est bientôt terminée. C'est l'occasion pour Shin de rendre visite à son entourage pour leur jouer des farces à sa façon. Pendant ce temps, le prince Mehparti, venu de la république d'Apoilousie, est venu chercher celle qu'il aime et souhaite pour épouse : Shinobu. Mais voici que pendant qu'elle réfléchit à sa réponse, le père de Mehparti arrive dans son jet privé à atterrissage vertical, pour rappeler les règles traditionnelles de la famille à son fils : seuls les parents décident du mariage de leurs enfants. Heureusement, Shinobu plait immédiatement au roi d'Apoilousie... mais elle refuse de se marier car elle rêve d'une carrière de catcheuse professionnelle.

Bon j'arrête là le résumé d'à peine six pages parce que, vous le comprendrez, le contenu est dense en histoire, mais complètement décousu. Nous sommes ici dans un véritable gag-manga à l'exemple d'un Bobobo-Bo Bo-Bobo, d'un Kimengumi (alias Le collège fou fou fou en français) ou d'un Gin Tama. Tout comme dans mon premier exemple, les idées fusent. L'humour est d'ailleurs fortement comparable à Bobobo... très en dessous de la ceinture, avec des jeux de mots à deux (trous de) balles. Le style graphique, très simple, limite enfantin, ajoute à cet univers de chaos délirant voulu et assumé par l'auteur Yoshito Usui. Pourtant, j'ai beau aimer l'humour lourd et les jeux de mots.. là j'adhère pas. C'est vraiment trop dense, dans le sens où on garde un fil conducteur, mais tout les événements se font et se défont en une seule page, et manque de finesse.

Bref, je passe. Cette lecture a des qualités, certes, c'est indéniable pour une série encore en cours qui atteint déjà 50 volumes au japon, mais à réserver à un public consentant. L'humour japonais n'est pas toujours bien compris par les lecteurs européens du reste. Je conclurai avec cette citation explosive de la page 23 : "Adieu mon amur, mon amururoa".