Arata et ses compagnons ont réussi à s'introduire dans le palais du fourreau divin Kugura, maître du vent. Or, Kugura tombe littéralement amoureux de Arata en tant que Nao et se découvre face à lui sous sa véritable apparence, et dévoile les faiblesses de son coeur... à tel point que Arata en éprouve de la culpabilité de lui mentir. Mais alors que Kugura volait en compagnie de "Nao" dans les airs, voici qu'arrive Kadowaki avec son sabre hayagami appartenant aux six fourreaux divins, Orochi. Celui-ci est bien décidé à asservir Kugura et Arata en prime. Or, le hayagami de Kugura, Shinado, a été fortement endommagé par Orochi, et le fourreau divin se retrouve sans protection.
Pourtant, l'un de ses vassaux, Eto, se dresse devant eux, avec une détermination peu commune pour un simple subordonné. Kugura va découvrir pourquoi Eto le protégeait comme un enfant depuis toutes ces années, lui qui a perdu la mémoire depuis qu'il est devenu un fourreau divin. Eto avait une très bonne raison pour cela : il n'est autre que son frère de sang !
Wouahou ! Yuu Watase assure complètement avec cette série qui apporte aux codes habituels du shônen une touche féminine fort intéressante. Dans ce neuvième opus, le personnage principal, Arata Hinohara, va devoir affronter directement son rival de toujours, Kadowaki, et de ce fait trouver en lui ses véritables motivations, ses valeurs propres. Ce fait va déclencher de nombreux événements dans ce monde de fantasy. Pourtant, une part de lui se doit de faire confiance à son double, l'autre Arata, qui a pour charge de protéger sa famille face au véritable fourreau divin qui a pris la place de Kadowaki... et qui n'a pas l'intention de faire dans la dentelle.
D'autres personnages vont aussi devoir prendre leurs responsabilités, à l'exemple de Kotoha, Kanate, Kannagi et Mikusa. Bref, pas un instant d'ennui dans ce volume d'Arata qui, au contraire, apporte des éléments nouveaux qui vont accélérer le récit futur. Rien que d'y penser, j'en ai l'eau à la bouche !