Satella, Lanna et Kazuya, les trois représentants d'Est-Genetics, arrivent en Alaska pour le rassemblement des meilleurs Pandora mondiaux. Ils y retrouvent d'ailleurs des têtes connues comme Shiffon ou Elisabeth. La première soirée s'avère festive, avec un discours de la directrice du centre E-Genetics qui leur exlique la raison de leur présence : aider le projet E-Genetics qui tente de créer des Pandora artificielles, c'est à dire utiliser des filles sans le gène concerné tout en réussissant à implanter des stigmates. Si le projet est une réussite, les Pandora ne seront plus seules à combattre les Nova. C'est pour elles une possibilité aussi de ne pas participer au combat si elles le désiraient. Mais les mots de Scarlett Ôhara n'arrivent pas à éteindre la méfiances de toutes les jeunes filles, notamment celle d'Elisabeth.
De fait, la suite va prouver que les volontés politiques vont se mêler au bien fondé des protocoles scientifiques, et donc mettre des personnages en danger. Ce neuvième tome de Freezing, comme je le pressentais, est donc bien un début d'un nouvel arc plus long, où les Pandora officielles vont devoir prendre position. Jusqu'ici, elles se battaient entre elles pour des broutilles, ou suivaient les ordres données par les centres Genetics, et l'organisation Chevalier. Mais là, ce projet E-Pandora cache des aspects négatifs que le gouvernement veut absolument masquer à l'opinion publiques. D'ailleurs, Kazuya est bien placé pour en découvrir les méfaits, lui qui est le petit-fils du professeur Aoï, le créateur du projet Pandora, qui refusait l'implantation des stigmates dans le corps de simples humaines.
Un début dévoilant les tenants et aboutissants de l'intrigue à petite dose, très bien mené à mon sens. Comme quoi Lim Dall Young est parfois capable du meilleur. C'est plutôt les transitions qui sont de qualité médiocre.
