Imaginez que vous vous réveillez en plein ciel, en chute libre, sans savoir ni comment ni pourquoi vous en êtes arrivé là. C'est la situation dans laquelle se trouve Royce. Voyant le sol approcher, il va tenter d'ouvrir le parachute qu'il semble quand même avoir sur le dos. Malgré une ouverture tardive, il va amortir son choc. Là, il va tout de suite faire la connaissance de Cuchillo, qui pointe sur lui deux pistolets mitrailleurs. Cuchillo ne semble pas plus que lui savoir ce qu'il fait là, et des tirs nourris vont les empêcher de faire plus ample connaissance. Royce va en trouver la source : Nikolaï. C'est comme ça que, petit à petit, un groupe va se constituer dans cette jungle inconnue. Il y a donc Royce, Cuchillo et Nikolaï auxquels vont se rajouter Walter, Mombasa, Hanzo, Edwin et la seule femme, Isabelle.
Il s'avère que chacun est habitué à côtoyer la mort voire à la donner. Mafieux, militaires, mercenaires, criminels ils ont tous un passé qui les désigne comme des marchands de mort. Edwin, lui, est médecin. Très vite, le groupe va se rendre compte qu'il n'est pas sur Terre, mais où ? Aucun moyen de le savoir. La seule chose qui compte est de savoir comment partir. Mais la raison de leur présence peut aussi être intéressante à connaitre, comme ils vont vite s'en rendre compte.
Predators relance une nouvelle fois le mythe initié par le film Predator, avec Arnold Schwarzeneger. Cette fois, ce n'est pas une unité de militaires qui va être pris en chasse mais des individus qui ont plus l'habitude de travailler en solo dans leur domaine. Des machines à tuer, certes, mais qui vont devoir s'unir et faire fi de leurs différences pour espérer survivre le plus longtemps possible. Parce qu'en face d'eux, il y a des chasseurs nés. Des créatures pour qui la chasse est une culture, un mode de vie, une question d'honneur. Et possédant une technologie bien plus évoluée que celle provenant de la Terre. On notera un clin d'il aux origines du mythe quand Isabelle raconte comment le premier Predator a été vaincu. D'ailleurs, cette même technique sera aussi utilisée ici.
Personnellement, j'ai trouvé qu'il manquait quelque chose à cette nouvelle version. C'est pas mal fait, plutôt bien joué pour ce genre de film, mais il n'y avait pas assez de tension. Les interactions entre les personnages sont limitées à leur plus simple expression alors qu'il y avait de quoi faire monter la pression tout en maintenant celle imposée par les Predators. On assiste donc aux massacres, sans vraiment s'immerger dans l'action. Le film a pourtant de bons moments, mais sur la longueur, il reste quand même plutôt plat.