Le capitaine Yokoi est peut-être un misogyne fini aux manières peu convenables, c'est aussi un excellent flic. Donc, quand le commissariat essaye de filer sa voiture, il le repère tout de suite, et demande à sa subordonnée, le lieutenant Onoda, de s'arrêter sous prétexte d'acheter un truc à manger. La préfecture a sans doute commencé à se mêler de l'affaire... autrement dit, il ne leur reste que peu de temps avant que la cavalerie ne débarque. En suivant les traces de l'officier Yokodama, disparu, Yokoi retrouve un ancien camarade de la même promotion de l'école de police, Hori, en poste dans un trou paumé de la campagne sans histoire. Or, justement, voici qu'un appel étrange est arrivé à son poste de police. Yokoi et Onoda décident d'accompagner Hori... pour suivre les "signes".
Qui dit avant-dernier volume d'une série, dit accélération des actions dans le scénario. En effet, la préfecture s'en mêle, et ne fait pas du tout dans la dentelle. Là où les investigations de Yokoi et Onoda étaient à faible mesure, mais avançaient, la préfecture rentre littéralement dans le tas, et provoque de son point de vue la fin des phénomènes étranges, ces fameux "corps étrangers". Sauf que dans ces cas là, si on manque une cible... la réaction en retour s'avère diablement plus importante tant la rancur est grande. Et ce ne sont pas les pères de famille habitant à Soil qui diront le contraire.
Effectivement, vue la situation à la fin de ce présent opus, le final va être grandiose dans l'étrange... et mon petit doigt me dit que le capitaine Yokoi aura sans doute le dernier mot. Comme quoi, ce personnage avait beaucoup de chose à nous dévoiler, derrière sa face désabusée. Vite, le dernier tome de Soil !
