Elwood est un type tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Il est pompiste et, dans son bled perdu et pourri, on ne peut pas dire que la chance lui a souri, question fille. Aussi, la clope lui tombe du bec quand il voit arriver un canon du genre qui n'existe que dans le petit écran. Tout de suite, sans qu'il est quoi que ce soit à faire, elle l'aguiche, sans tourner autour du pot. Et c'est dans la grange de Nick Sikles que cela va se poursuivre. Alors qu'il est en elle, la voilà qu'elle se couvre de hiéroglyphes sur tout le corps. Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ? Elwood y voit un message du Seigneur : il va lui falloir débarrasser la Terre de ces salopes aliens.
La frontière entre les États-Unis et le Mexique voit passer des clandestins tous les jours. Le Secure Fence Act autorise maintenant les états limitrophes du Mexique à dresser une barrière physique pour dissuader les éventuels voyageurs. Mais cela ne suffit pas. Aussi, des hommes, des Minutemen, surveillent la frontière. Et ce n'est pas vraiment gentiment, avec le sourire et des encouragements, qu'ils reconduisent les étrangers à leur frontière. Les reconduisent-ils seulement ?
Le vol express 666 aurait dû se dérouler sans encombre. Trois membres d'équipage plus un membre navigant de la compagnie qui profitait du vol sur le siège de service. Seulement ce membre supplémentaire va, au bout de quelques minutes, sortir un marteau de son étui à guitare et asséner des coups aux membres de l'équipage. Va s'en suivre alors une lutte sans merci pour la survie.
Elwood and the 40 freak bitches, The border et Vol express 666 sont donc les trois récits que l'on va pouvoir dévorer dans ce deuxième numéro de Doggy Bags. Je parlais, lors de la chronique du premier tome, du caractère addictif de Doggy Bags et qu'il allait certainement devenir une lecture plus que nécessaire. Et je ne me trompais pas, vu comment je frétillais quand je l'ai tenu dans mes petites minimes. Il faut dire que ce deuxième numéro tient toutes ses promesses, à commencer par cette couverture. C'est un peu le genre de pose qu'on aurait aimé voir prendre Catherine Bach en son temps dans la série Shérif, fais-moi peur ! sur la bagnole des frangins Duke, General Lee. Mais comme le fait si judicieusement remarquer Run, y a cachalot sous gravier. Si, regardez bien les détails de cette couverture, et vous comprendrez.
Les récits frappent fort. Ils n'ont pas le temps de s'éterniser, donc faut que ça carbure et que ça gicle tout de suite. D'ailleurs, Vol express 666 est un modèle dans le genre. C'est tout barbouillé de rouge dès la première planche. Mais les autres ne sont pas en reste. Chacun a son style, son ambiance. On n'a donc pas l'impression de lire toujours le même genre de récit, même s'ils ont tous leur caractère racoleur, pour notre plus grand bonheur.
Fan de films d'exploitation en recherche de bandes dessinées qui répond à vos attentes, ne cherchez plus ! Doggy Bags est fait pour vous. À quand le prochain ?