Nous retrouvons Lucius, bien mal en point. Après avoir travaillé des années pour asseoir son art, voilà qu'il ne trouve pas sa femme de retour chez lui. Elle l'a quitté, lassée qu'il n'ait jamais su lui faire d'enfants. Mais le travail n'attend pas, et Lucius retourne à ses travaux, comme dans l'opus précédent.
Cependant, ce deuxième tome s'ouvre sur une nouvelle thématique : la sexualité. Les problèmes de Lucius dans ce domaine sont évoqués à coeur ouvert et il va se trouver mêlé à une étrange cérémonie chez les Japonais. Les thermes ne sont pas évoqués dans ce chapitre, drôle et surprenant. Par la suite, le rôle de Lucius va prendre une importance grandissante au sein de l'Empire romain : l'Empereur Hadrien lui-même va faire appel à ses services, et d'aucuns prétendront même que leur relation est plus que professionnelle.
Globalement le schéma des chapitres reste le même que dans le premier tome, à savoir qu'à chaque fois qu'un problème se pose dans la consctruction des thermes, Lucius est aspiré dans l'eau pour réapparaître dans un Japon moderne, et a ainsi accès à la solution pour son problème. Mais cette fois le contexte est étoffé. Certains propriétaires de thermes voient d'un mauvais oeil les avances techniques de Lucius, qui rendent leurs bains obsolètes. La place d'Hadrien et celle de son fils adoptif au sein de l'Empire romain sont bien expliquées et exploitées. Le manga s'inscrit donc davantage dans une histoire globale plutôt que dans une série de petites scènes. La crainte d'une certaine lassitude que pouvait laisser envisager le premier tome est ainsi écartée.
De plus, ce tome se termine sur une dernière vignette très mystérieuse qui donne à penser que Lucius va connaître quelques mésaventures... A suivre.