Gillian Grayson, une jeune autiste, est la petite chouchou du Programme Ascension, qui vise à étudier les étonnantes capacités des biotiques. Ceux-ci peuvent déplacer des objets télékinétiquement, générer des vortex, etc. Gillian est la plus douée d'entre eux, et pour cause : Elle est secrètement l'objet d'expériences secrètes de la part de Cerberus, une puissante organisation terroriste qui veut propulser l'espèce humaine en haut de l'échelle. Mais à vouloir être trop gourmand dans les résultats obtenus, l'interférence de Cerberus va finir par être remarquée...
Ce deuxième volet des romans Mass Effect prend place en 2183, soit dix-huit ans après les événements du tome 1. Nul besoin d'avoir lu celui-ci ou de connaître le jeu vidéo qui constitue l'univers original de la série. Complètement novice, je n'ai eu aucun mal à entrer dans l'histoire : le prologue recadre les événements par rapport au tome précédent, tandis qu'en fin d'ouvrage un schéma retrace les principales dates marquantes de ce futur.
Kahlee Sanders, que le lecteur assidu connait déjà, travaille comme scientifique au sein du Programme Ascension, son passé n'étant divulgué qu'au compte-goutte. Cela ne va pas l'empêcher pour autant de se lancer à corps perdu dans l'aventure quand les problèmes surgissent ! Elle partage la vedette de ce tome avec son ami Hendel Mitra (le chef de la sécurité du Projet Ascension) du coté des gentils, et Paul Grayson (père de Gillian et agent de Cerberus) du côté des méchants.
Au fil de l'histoire, on va également faire la connaissance d'un représentant d'une autre race : Lemm est un Quarien. Exilés de leur système d'origine, les Quariens vivent au sein d'une immense armada nomade et sont perçus comme des "mendiants de l'espace". Malgré leur manque de ressources, ils ont réussi à maintenir un mode de vie très intéressant, basé sur le partage et la loyauté à la communauté. Cette race est plutôt sympathique !
A l'exception de deux ou trois autres personnages secondaires, il n'y a pas guère d'autres intervenants. Leur psychologie n'est pas extrêmement poussée. C'est dommage, car cela donne au roman un petit côté basique, d'autant que les rebondissements eux-mêmes sont relativement sans surprise, bien qu'on ne s'ennuie guère entre les différentes péripéties. Peut-être suis-je influencée par le fait que je sais qu'il s'agit d'un univers de jeu vidéo, mais je trouve que l'histoire manque un peu de subtilité et de profondeur.
La fin est un peu rapide ; elle est suffisante en elle-même mais ne précise rien quand au devenir de nos héros, et le lecteur envisagera certainement de découvrir la suite de leurs aventures dans le tome 3 de la série. C'est simple, mais agréable à lire et fait une bonne lecture de divertissement.
