Tandis que le Père Blaise peine à remplir son grimoire des hauts faits des chevaliers de la Table Ronde, qui sont faiblards niveau hauts faits et quêtes prestigieuses, Lancelot aime une femme en secret. Tellement en secret qu'elle-même n'est pas encore au courant. Il vaudrait d'ailleurs peut-être mieux. Kaamelott va aussi recevoir les visites d'Ygerne, la mère d'Arthur et de Gouston, le père de Léodagan. Et ce ne sont pas ces deux loustics qui vont égayer les repas de famille. Perceval et Karadoc vont mettre au point une nouvelle technique de combat. Étonnant pour deux personnes qui ne connaissent pas les anciennes. Et Guenièvre va faire un certain nombre de voyages à Rome.
Ce deuxième tome de Kaamelott nous permet de découvrir la deuxième moitié du Livre I, ainsi que trois épisodes inédits. C'est toujours aussi tordant et les fans de la série apprécieront grandement cette publication. On sent qu'Arthur est de plus en plus dépité face aux ahuris qui se trouvent face à lui (enfin, pas tous les chevaliers, mais une sacrée part quand même). Après, il les assument comme il peut. Il traite toujours Guenièvre comme une personne qu'on ne touche pas (mais on est encore loin de savoir pourquoi c'est ainsi, d'ailleurs Alexandre Astier le savait-il lui-même à cette époque ?). Et question Graal, c'est un peu le calme plat.
C'est donc un tome à dévorer une nouvelle fois pour bien se marrer et rendre jaloux ceux qui ne le lisent pas mais qui auront bien envie de s'y mettre juste après.
