Tome 6 de Le journal intime de Giorgia Nicolson, ce petit roman pour adolescents se lit avec plaisir. Giorgia raconte avec un langage très fleuri, très imagé, son quotidien de jeune fille en prise avec les tourments de l'adolescence, avec en priorité absolue : les garçons. Mais il y a aussi les parents, "grave hontogènes", la petite soeur, et les chats du foyer, sources de franches rigolades.
Dans cet opus, Giorgia et sa famille partent une semaine aux Etats-Unis assister à une rencontre de "clownomobiles", une des passions du "Vati" de Giorgia. (oui, Giorgia aime beaucoup les mots allemands). La jeune fille pense qu'elle va retrouver le jeune italien dont elle est folle amoureuse. Mais l'Amérique est plus grande qu'elle ne le pensait.
Mais qu'à cela ne tienne : à son retour, elle retrouve avec joie ses amies, le Stalag 14 (le lycée) et les garçons. Puis Massimo, le fameux italien, rentre enfin de sa tournée aux USA et Giorgia va enfin savoir ce qu'il éprouve pour elle.
C'est frais, pétillant, loufoque. Les exploits des "félidés" sont vraiment drôles. Je ne lirai pas les dix tomes d'affilée, pour éviter la surdose, mais lire un tome de temps en temps, entre deux lectures plus sérieuses, est un bon moyen de décompresser, sans se prendre la tête.
On ne peut qu'admirer les prouesses de la traductrice qui réussit à rendre l'atmosphère souhaitée par l'auteure, avec quantité de jeux de mots, d'expressions toutes plus drôles les unes que les autres.
Ce langage, ces jeux de mots, ces expressions font vraiment l'atout de ces romans pour jeunes filles et les rendent différents des autres romans de ce genre.