Les Chroniques de l'Imaginaire

Beyblade Metal Masters/Fury (Beyblade Metal - 8) - Adachi, Takafumi

Gingka Hagane est en final du Big Band Bladers et doit se battre contre l'équipe des États-Unis. Mais cela dépasse maintenant le simple match de Beyblade. S'il ne parvient pas à vaincre Damian, ses amis mourront, leurs âmes étant prisonnières de sa toupie, Hades Kerbecs. Or Damian est le deuxième joueur de l'équipe adverse ! Il faut déjà qu'il batte Zeo Abyss et sa toupie Flame Byxis. Le seul problème est que cette toupie fait quatre fois la taille d'une toupie normale. Pegasus ne peut que toucher son axe de rotation qui a été lui aussi conçu pour que rien ne puisse le faire bouger. Seulement voilà, Zeo Abyss n'avait pas encore affronté Gingka. Ce blader de talent a, semble-t-il, trouvé une solution pour vaincre Zeo Abyss et ainsi pouvoir affronter Damian. Faust, dans l'ombre, regarde le match avec attention…

Ce huitième tome va voir la fin du deuxième arc de Beyblade, à savoir Beyblade Metal Masters. Le prochain s'intitulera Beyblade Metal Fury. Le combat de Gingka va être acharné et il va devoir mettre tout son cœur dans ce combat s'il veut espérer vaincre Damian. Parce que le manque de scrupule fait obtenir des pouvoirs plus grands plus rapidement. Ils sont par contre peut-être plus bancals dans le temps. À Gingka de nous le démontrer.

Côté réalisation, rien de bien nouveau sous le soleil. Le scénario est assez limité puisque nous sommes toujours dans des confrontations de toupies. D'ailleurs, c'est dommage qu'il n'y ait pas d'histoire en dehors de cela. Cela aurait très bien pu se faire et aurait pu constituer des interludes intéressants (un peu comme la fois où Gingka était parti faire réparer sa toupie). Mais Adachi Takafumi n'a pas choisi cette voie. Peut-être que son public préfère voir des combats de toupie et rien d'autre. Pour le dessin, c'est toujours aussi détaillé en ce qui concerne les toupies. Elles sont pleines de détails et leurs coups spéciaux ont souvent des doubles pages précises et belles. Le reste est assez simple, mais quand même bien réalisé.

Beyblade Metal Masters est donc une série qui se poursuit tranquillement, sans se révolutionner et en suivant les codes des shônen, mais dans leur version la moins étoffée. Les amateurs de toupies continueront à apprécier.