Dans le premier épisode, la détective Lola Gallagher devait assurer la protection d'une jeune femme devenue amnésique après s'être pris une balle dans la tête. Des hommes étaient à ses trousses, bien décidés à la tuer. En visionnant les vidéos de surveillance du Brooklyn Museum, où a éclaté la fusillade, Lola s'est aperçue que la jeune femme tentait de faire passer un message en s'adressant à une caméra. Mais quoi ? Et pourquoi souhaitait-on sa mort ?
Une solution s'est imposée à elle : faire appel à son ami Arthur Draken, psychiatre spécialiste de la thérapie par hypnose. Il s'aide pour cela d'un produit interdit : un sérum. Un sérum qui permet au patient d'atteindre un état d'hypermnésie et par conséquent de raviver sa mémoire. Grâce à cette méthode, Lola Gallagher va se rendre compte qu'Emily, la femme amnésique, est impliquée dans une machination qui la dépasse, et qui met en jeu la vie de personnes influentes.
L'histoire passe donc un cran au-dessus. L'épisode pilote posait les bases, à présent nous savons un peu plus quels sont les enjeux et pourquoi Emily est menacée de mort. Même si à ce stade de la série il reste évidemment des zones d'ombre, nous n'en sommes qu'au début, ce qui nous est révélé donne une fois de plus envie de lire très vite l'épisode suivant. D'autant que les personnages sont aussi travaillés que l'intrigue, avec un caractère bien trempé qui donne du piquant à l'histoire et occasionne des situations cocasses.
Quant aux flachcodes, je reste sur la même position que pour le premier tome. Ils sont d'un intérêt limité car trop répétitifs et nombreux. Et lorsqu'on est pris par l'histoire il est incommodant de devoir s'interrompre pour ces séquences peu utiles, si bien qu'on finit par ne plus les utiliser du tout.
Henri Loevenbruck et Fabice Mazza parviennent en tout cas à tenir le lecteur en haleine, flashcodes ou pas, et j'attends donc la suite avec impatience.