Pourquoi Kuro a-t-elle développé un nouveau pouvoir ancestral. Lié à elle par la synchronisation, Keita découvre l'origine des Mototsumitama, une histoire bien différente de ce que l'on connait de l'origine de la vie. Tout à commencé lorsque Thousand s'est vue rejetée par ses pairs, les absolus, dont le rôle est de réguler la vie sur la terra. Recueillie par la tribu des armes, ainsi que se nommaient les ancêtres des humains, elle leur a offert la parole pour qu'ils puissent communiquer pour se défendre face aux autres tribus comme celle des plaines, c'est à dire les singes. Ne possédant pas de griffes ou de sabot comme les autres, Thousand transgresse les interdits des absolus en créant des armes sophistiquées pour eux qui utilisent des pierres sacrées fonctionnant avec les flux de terra.
Or, le chef des absolus, Elkiz, prévient sa semblable imparfaite qu'elle fait fausse route en aidant une espèce à dépasser les autres. Il n'empêche que Thousand, alias la reine noire, se sent chez elle auprès de Virna et de son peuple, auquel elle donnera des enfants à son tour. Mais devant l'accroissement de la population de la tribu des armes, les absolus décident d'y mettre un terme d'autant plus que Thousand a encore transgressé un interdit pour ses protégés : pour faire cesser la sècheresse, elle a usé des flux de terra en déréglant le climat. Mais son coup a manqué, et le monde est entré dans une ère glaciaire qui décime de nombreuses espèces vivantes...
En voilà un drôle de volume que ce dix-septième opus de Kurokami Black God. Les histoires autour de la reine noire vers la situation actuelle des Mototsumitama s'avèrent intéressantes, expliquant de ce fait le système aberrant des Doppelliners qu'ont imposé les absolus à Thousand en échange de la survie de l'espèce humaine. Curieusement, les personnages habituels ne nous manquent pas dans cet opus qui est exclusivement dans le passé. C'est comme si on assistait à une série dérivée, un spin-off assez lointain. En tout cas, je l'ai apprécié comme tel, et admiré sa cohérence. Comme quoi de temps à autre, Lim Dall Young sait faire preuve du meilleur dans ses scénarios. Il devrait d'ailleurs le montrer plus souvent.
