Tandis que le prince tient à être le centre de l'attention de ses sbires, Rakan, Chigusa et ses autres compagnons découvrent par certains indices que le prince suit à la lettre tout leur parcours. En effet, tous les villages qu'ils ont traversés jusque là ont vu leur herbe se dessécher. L'Ayame serait donc capable de prendre de l'énergie vitale à distance, par sa vision de loin. Néanmoins, comme le dit Chigusa, cette technique demande une énorme dépense d'énergie. Il reste le mystère du fameux Hoshiminokoto, le vieux sage qui apparaît en divers village pour dévoiler la vérité sur l'identité du vrai prince. C'est à ce moment précis qu'arrive Sae, la petite soeur de Narushige, chevauchant un serpent blanc géant !
Si le scénario est confus du fait du très grand nombre de personnages, l'arrivée d'une fille au sein de ce groupe exclusivement masculin provoque des réactions très cocasses. D'ailleurs, une série de quiproquo sème le trouble sur le côté boy's love de la série, une façon pour Shiho Sugiura de pratiquer l'auto dérision, ce qui m'a bien amusé, je le confesse. Au delà de cela, l'histoire avance, mais lentement... encore une fois un effet néfaste du trop grand nombre de personnages à mettre en scène. Une attaque d'un ennemi prendra donc la moitié d'un volume pour être résolu. Par contre, cela permettra à l'auteur de mettre en avant certains pouvoirs particuliers appartenant aux personnages secondaires.
Silver Diamond a donc son propre rythme, qui a son public. Si tout le monde ne va pas à adhérer, le fait que cela parle à ses lecteurs est une preuve de qualité indéniable. D'ailleurs, si la série est encore en cours au Japon, depuis 2003, ce n'est sans doute pas pour rien. En ce qui me concerne, je n'arrive pas à m'y glisser.