Tiraillée entre son envie de tout dévoiler et celle de protéger son amour et sa famille, Towako ne sait comment se défendre face à la colère de son époux, Yûga, qui ne comprend pas pourquoi elle va rejoindre le professeur qui visiblement la fait souffrir. Dans le même temps, lui-même est toujours entouré de filles, surtout une, Remi qui le colle particulièrement. De son côté, Kaoru Renjô prépare un nouveau coup pour séparer le jeune couple grâce à ses observation, et ce malgré l'incompréhension de son père qui reste ancré dans ses coutumes ancestrales.
À dix-huit ans, les jeunes doivent mûrir et prendre en main leur vie. C'est pour cela qu'en France, c'est l'âge de la majorité. Au Japon, elle n'est que deux ans plus tard, mais pour Towako Gokurakuin, il est plus que temps qu'elle fasse ce qu'il faut pour arrêter cette situation qui met en danger sa famille, sa place dans la société voire carrément l'économie du pays. Voilà les responsabilités qui lui incombent. De l'autre côté, les parents, le frère et le mari de cette dernière ont aussi des décisions à prendre. Quant à l'héritier des Renjô, celui qui tire les ficelles, il doit aussi comprendre que tout acte a des conséquences.
C'est dans cette optique que Megumi Hazuki place ce troisième opus de son manga, qui s'il n'est pas aussi drôle que le premier, se montre plus construit que le deuxième. Ainsi, elle termine cette histoire, qui me fait un peu penser à un scénario de Rumiko Takahashi du temps de Urusei Yatsura (Lamu en France) ou de Ranma 1/2, en certes plus sérieux, mais aux conséquences qui sont à suivre. En tout cas, je pense que l'auteur a intérêt à garder le côté humoristique pour éviter de tomber dans un shôjo classique. Le quatrième tome sera donc déterminant à ce sujet.