Les Chroniques de l'Imaginaire

Envoûtement (Mélusine - 20) - Gilson, François & Clarke

Mélusine est dans la tour de sa demeure avec Cancrelune. Elle lui dit qu'elle veut réaliser un envoûtement. C'est vrai quoi, elle est jolie, intelligente, plutôt marrante et elle ne trouve pas l'homme de sa vie dans ce trou perdu dans lequel elle vit. Cancrelune essaye bien de lui faire comprendre que cela ne se fait pas mais Mélusine ne veut rien entendre. Elle fera son envoûtement, point barre. Et voilà que Cancrelune change tout de suite de ton. Elle est adorable. Et Mélisande, la cousine de Mélusine, fait son apparition et veut la prendre dans ses bras. Même Pirouline, la sœur de Mélusine, tente de passer par la fenêtre pour venir serrer sa sœur. Toutes les femmes que Mélusine connait se réunissent dans la tour… même les fantômes.

Et voilà que la porte s'ouvre, et là ce sont les hommes qui débarquent. Vampire, créature fabriquée et recousue, momie, chevaliers, ogres… tout le monde est amoureux de Mélusine. Mais sa poupée a fondu dans la marmite et elle ne peut stopper son enchantement. Il va pourtant falloir qu'elle trouve quelque chose parce qu'elle ne va pas pouvoir vivre avec tout ce monde derrière elle. Elle trouvera peut-être de l'aide en ce fantôme enfermé dans une bouteille… mais rien n'est moins sûr.

Vingt-huit pages. C'est la proportion que cette histoire va prendre dans ce nouveau tome de Mélusine. Elle est plutôt bien pensée, même si certaines scènes sont un peu trop répétitives. Le coup du fantôme qui ressemble à un génie mais qui n'en est pas un est une bonne idée. Surtout qu'il s'avère que c'est quand même un terrible boulet… enfin, pas tout le temps, mais presque. Le reste du tome est constitué de gags en une page, comme on en a l'habitude. Pour moi, cela reste du Mélusine. C'est-à-dire que ça se lit sans déplaisir, mais que ce n'est pas une lecture hilarante. Que ce soit au niveau du scénario ou du dessin, Gilson et Clark assurent leur travail sans faillir, mais sans grande prise de risque non plus. Mais ce n'est sans doute pas ce que leurs lecteurs leur demandent non plus.