À cause de ses connaissances supérieures à la moyenne, Kôichi Minamoto a du quitter le cursus normal de l'école et passer des études très poussées. Deux doctorats plus tard, le voici intégré dans le centre de recherche B.A.B.E.L. pour des recherches sur les PES, ces pouvoirs psychiques qui deviennent de plus en plus présents dans le monde en ce XXIe siècle. Mais voilà, son rôle est aussi de faire la nounou pour les trois Children, c'est à dire les trois Esper de niveau 7 faisant partie des forces spéciales... et qui n'ont que 10 ans chacune ! Comble de malheur, ces petites n'en font qu'à leur tête, ignorent les ordres, et font parfois des gaffes monumentales malgré leurs prouesses.
La preuve, elles arrivent à stopper un avion qui en en train de s'écraser sur une station service, sauvent son pilote qui a fait un malaise cardiaque, le tout en un temps record. Cependant, Kaoru veut utiliser ses pouvoirs de psychokinésie pour relancer le coeur du pilote plutôt que de laisser l'équipe de secours s'en occuper... et oublie qu'elle a laissé l'avion en plein ciel, qui s'écrase lamentablement en provoquant une grosse explosion. Une nouvelle fois, alors que Kôichi veut les punir, le directeur Taizô Kiritsubo les gâte de trop et les pardonne sans la moindre remontrance. Cependant, malgré les apparences, le directeur a ses raisons d'agir, comme il finit par le montrer à son lieutenant. En effet, le dispositif de prédiction, qui est la somme de nombreux esper en divination, n'arrive pas à déterminer l'avenir des Children. Kaoru deviendra-t-elle la Reine de la destruction comme l'avait prédit le dauphin D-009 ? Qu'en est-il des autres Children ?
Ce deuxième opus est en réalité le départ officiel de la série. D'ailleurs, les chapitres repartent à partir du "premier sens", et non le cinquième chronologique. De fait, le début s'avère forcément redondant avec le début de la série pour capter un public qui n'aurait pas suivi l'histoire l'année précédente. Pourtant, les éléments ne sont pas pour autant oubliés, preuve en est que le chapitre qui préparait les Children à rejoindre une école ordinaire est poursuivi dans le chapitre deux. On pourra d'ailleurs regretter de ne plus trop le suivre dans la suite, mais au moins cela nous évite de ressembler à d'autres mangas parlant d'écoliers doués de pouvoirs, du style Card Captor Sakura.
Comme dans le premier volume, la narration oscille entre maturité et blagues carrément potaches, avec les trois personnages principaux entre les deux qui ne savent pas trop sur quel pied danser, qui les aime vraiment, et sur qui elles peuvent compter. De même, Takashi Shiina passe facilement d'une mission facile, à une autre éprouvante nerveusement, jusqu'à terminer par une mission qui paraissait énorme... et qui s'avère d'une débilité profonde à la fin. Notons aussi que les "gens normaux" font aussi partie de l'équation, puisque certains personnages normaux ont formé une association de terroristes prêt à en découdre littéralement avec les Children. On retrouve ici la teneur de l'histoire courte qui a créé la série.
Bref, j'ai été un chouia déçu, à cause de certaines redondances, même si je les comprends bien. Par contre, j'ai vraiment hâte de découvrir la suite pour avoir le sourire... et être bien content de ne pas être le professeur de ces trois petites pestes !