Vachon, Jean-Nicholas
Mureliane : Bonjour, Jean-Nicholas Vachon, merci de vous prêter au jeu de l'interview pour les Chroniques de l'Imaginaire. Pourriez-vous vous présenter ? Dites de vous ce que vous voudrez bien en dire, et notamment ce qui vous a poussé à écrire.
Jean-Nicholas Vachon : Bien sûr ! Mon nom, vous le connaissez déjà ! Je suis Québécois, j'ai 33 ans, j'habite la ville de Québec et je travaille dans le monde de l'assurance. Je suis né en Beauce, le pays de l'érable. Si les gens heureux n'ont pas d'histoire, je suis bien content de vous dire que c'est à peu près tout en ce qui concerne ma petite personne et que je me considère comme un homme très heureux ! Je lis beaucoup depuis l'enfance, car j'aime l'évasion que procure la lecture. L'écriture s'est imposée tout naturellement. J'ai soudainement eu envie de partager ce qui se passait dans mon imaginaire ! Pour tout dire, j'écris par plaisir, j'écris ce que j'aurais le goût de lire.
M : Le voleur de voix est-il votre première oeuvre ? Merci de préciser si c'est la première écrite ou la première publiée.
JNV : Non, Le voleur de voix n'est pas ma première oeuvre. En 2004, L'Archipel des sorcières a été publié au Québec, suivi du Règne de la papesse en 2005. En 2006, je me suis amusé à écrire un récit sur l'histoire de ma famille intitulé Les mémoires de Béatrice Vachon. En 2011, tout juste après la sortie du premier tome du Voleur de voix, un roman policier a vu le jour : Le mystère de la vierge noire. À ce jour, j'ai le plaisir de compter six parutions à mon actif (bientôt 7). Malheureusement, mes trois premiers volumes ne sont plus disponibles en raison de la vente de la maison d'édition qui les a publiés. Avec Le voleur de voix, c'est la première fois que mes écrits traversent l'océan.
M : Quelle(s) est(sont) votre(vos) source(s) d'inspiration ? Etes-vous un amateur d'opéra ?
JNV : Comme bien des gens, j'aime beaucoup la musique. Avant d'entreprendre la recherche relative au Voleur de voix, je n'étais pas très fervent de musique classique. Malgré tout, j'étais fasciné par l'histoire des grandes légendes de la musique lyrique. Rêveur, je me suis mis à regretter que l'homme moderne ne puisse pas entendre la voix de Farinelli. C'est ainsi que Le voleur de voix est né : en imaginant le formidable concert auquel nous aurions droit si les plus belles voix de l'histoires étaient réunies pour un ultime récital. Le voleur de voix m'a permis de découvrir la musique classique. Je déplore que ce répertoire ne soit pas très vivant au Québec. Le plus souvent, je dois me contenter des albums des artistes européens qui continuent à nous offrir ces beaux airs...
M : Combien de tomes sont prévus ?
JNV : Trois. Je termine actuellement la rédaction du dernier, qui paraîtra cet automne au Québec.
M : Avez-vous déjà d'autres oeuvres en projet ?
JNV : Mille idées, mais rien d'écrit ! Je vous avoue que j'entends poser ma plume pour tout l'été... Les hivers sont rudes, au Québec. Quand il fait beau et chaud, il vaut mieux en profiter pleinement ! :o) J'invite tout le monde à visiter le site et à devenir adepte de la page Facebook du Voleur de voix, grâce à laquelle les lecteurs pourront communiquer directement avec moi. Les critiques constructives et tous les commentaires sont les bienvenus ! Quand je pense à la multitude de livres qui sont disponibles dans les librairies de France et d'ailleurs, je suis touché de savoir que des gens choisissent mon roman. À chaque fois, c'est un privilège d'être lu. C'est encore plus agréable quand j'ai la chance de communiquer avec les gens qui ont voulu partager avec moi cette belle aventure.