Maggie et Jones Cooper mènent une vie tranquille dans la petite bourgade non moins tranquille des Hollows, bien que leur fils unique, Cooper, leur pose quelques soucis. Si Maggie, psychothérapeute, a tendance à vouloir accepter qu'il se fasse piercings, tatouages et teintures de cheveux gothiques pour rejoindre sa petite amie Charlene et jouer dans le groupe de hard qu'ils ont créé (du moment qu'il poursuit ses études), Cooper, inspecteur de police, est beaucoup moins tolérant et en finit par rejeter ce fils qu'il ne comprend plus.
Jusqu'au jour où Charlene disparaît. Les premières suppositions laissent penser à une fugue : elle a plaqué Cooper, laissé un message sur Facebook où elle parlait de son espoir de percer à New York, et s'était - une fois de plus - engueulée avec sa mère à propos de ce beau-père dont elle avait peur. Mais le fait qu'elle soit partie sans affaires, sans téléphone, et qu'on ne la trouve nulle part laisse place aux doutes et aux souvenirs. Vingt ans plus tôt, une jeune fille, musicienne talentueuse, avait disparu aussi, avant d'être retrouvée, sauvagement assassinée. Pour Cooper, ce souvenir est amer et fait remonter d'horribles images du passé, quand il traînait avec la mère de Charlene et un ami commun qui a depuis mal tourné. Entre ce que Jones cherche à cacher, ce que Maggie cherche à découvrir, et les mystères ressassés et suscpicions inavouées qui enveniment la vie du petit village, Charlene n'est, finalement, pour les habitants des Hollows qu'un prétexte de plus pour soupçonner son voisin...
Ce thriller fait la part belle aux intrigues de voisinage et aux souvenirs amer, à l'amertume, notamment, de ces gens qui espéraient Dieu sait quoi de leur avenir et qui ont, finalement, suivi la même voie que leur parents ; Charlene n'est pas comme ça et est donc considérée comme une "mauvaise fille", de la mauvaise graine qui ne pouvait que mal finir. Cette jeune fille est le déclencheur d'une intrigue dont les fils remontent vingt ans plus tôt, dans l'adolescence des principaux protagonistes, qui auront bien du mal à ne pas faire porter à leurs enfants le poids de leurs propres péchés.