L'étrange directeur de St Kleio libère Shiro et Wolfgang Amadeus de la salle où le docteur Kamiya les avait enfermés. À l'extérieur, c'est la désolation : les morts sont partout. Des tas de clones de Shiro, ou de Khi, ainsi que des anciennes copies des élèves de l'académie sèment le chaos en tentant de tuer leurs successeurs. Seule Jeanne d'Arc est sauvée par son double. En effet, toutes deux veulent braver le destin et survivre. L'ancienne Jeanne explique alors à la nouvelle que les poupées Dolly étaient en réalité un système d'écoute et de localisation pour leur groupe, Striker. Mais contrairement à ses pairs, elle n'a pas perdu la foi en l'avenir.
Malheureusement, un autre Khi les a déjà localisées, et capture les Jeanne d'Arc avec un dessein tout trouvé. Ici et là, quelques clones sont froidement abattus, tandis que parfois les forces de défense de St Kleio les trouve avant qu'ils ne commettent leurs méfaits, auquel cas ils se suicident. Mais à l'extérieur, Shiro et Wolfgang découvrent avec effroi le sort réservé aux deux Jeanne d'Arc...
Je pense pouvoir le dire de façon officielle : Afterschool Charisma est une série qui marche au diésel ! Autant le début était d'une lenteur à faire paraître un escargot rapide, qu'une fois lancé, le contenu est fort intéressant. De fait, c'est la notion d'être et de vie qui est au centre des questions des personnages. Qu'est-ce qu'un clone finalement ? Est-ce réservé à suivre le destin de l'original ? De fait, Shiro qui ignore complètement son identité, bien qu'il commence à être persuadé d'être lui-même un clone, se doit de répondre à cette question. D'autres, les survivants du massacre, ont aussi cette vérité à trouver.
Entre les deux parti pris, Striker et les nouveaux clones, il y a l'énigmatique directeur qui a une position plus qu'instable. Pour lui, c'est comme si l'académie n'était qu'un immense terrain de jeu où les créations sont là pour souffrir. Avec tous ces éléments, je ne m'étonne plus de la parution d'Afterschool Charisma dans le magazine Ikki. Kumiko Suekane continue de noyer le poisson avec des éléments encore indécis, comme par exemple les raisons réelles d'agir du clone de Adolf Hitler ou du "père" de Shiro, le docteur Kamiya.
Bref, largement de quoi nous donner envie de découvrir la suite. Par contre, c'est dommage que les graphismes ne sont pas vraiment à la hauteur, trop simples à mon goût.
