Sumio Haiba a un don. Quand il s'endort, il est capable d'écrire les événements à venir. C'est ainsi qu'il aide parfois ma mère ou son entourage à l'école. Son amie Shigeru l'aide comme elle le peut, mais le comportement du jeune homme envers les filles la force à prendre des mesures, en tant que membre du comité de discipline du lycée. Toujours est-il que Sumio possède ce Dream Diary depuis la disparition de son père, trois ans plus tôt, et qu'il voit là une motivation pour dire que le destin n'est pas tout tracé, que seuls les actes et les choix influent sur l'avenir.
Ce soir là, en rentrant chez lui, Sumio aperçoit sur un écran publicitaire un étrange crâne à la mâchoire inversée. Sans doute devait-il ne s'agit que de la fatigue de ces derniers jours, parce qu'en y regardant à nouveau, il ne sagissait que d'une Idol. De retour chez lui, sa mère expédie un pervers qui l'a suivie depuis le club où elle travaille comme hôtesse. Mais cette femme si franche dans ses sentiments a un choc lorsque son fils lui raconte sa vision du squelette, ?nigma. En Sumio existe donc un monstre... et il devra trouver le chemin vers l'avenir, lui dit-elle énigmatiquement avant de partir pour son travail au club.
Juste après le départ de sa mère, Sumio refait une crise de sommeil, et découvre à son réveil qu'une femme aux cheveux longs de son entourage est en grand danger : elle va disparaitre par la faute d'?nigma !
Le principe de cette série n'est pas inédit, d'autant plus que la série Doubt de Yoshiki Tonogai a très bien marché l'année dernière. Nous nous retrouvons dans un huis-clos où des personnages vont devoir survivre contre un adversaire inconnu qui joue au jeu du chat et de la souris. Pour survivre, les personnages devront donc obéir à des règles précises dictées par le ravisseur. Dans ?nigma, Kenji Sakaki ajoute une touche de fantastique en ajoutant des pouvoirs personnels aux prisonniers, et une raison précise d'accepter le "jeu".
Ce premier opus démarre donc assez rapidement, mettant en place les éléments dès le troisième chapitre. Les lycéens prisonniers n'ont cependant pas tous conscience de leur pouvoir personnel, ni d'ailleurs de l'intérêt que celui-ci soit connu de tous. Une nouvelle fois, c'est Sumio qui prend plus ou moins les choses en main, malgré le refus de certains.
Avec un dessin correct, sans plus, ?nigma s'avère une série shônen plutôt intéressante, dans la lignée habituelle des mangas pré-édités dans le fameux Weekly Shônen Jump. La suite devra nous démontrer en quoi elle est au dessus des autres shônen du genre.