Brit et Donald sont aux prises avec des dinosaures. Donald aimerait bien les ramener le plus vivant possible pour qu'on puisse les étudier, mais les choses étant ce qu'elles sont, ce sont plutôt des morceaux qui passeront sous la lentille du microscope. Une fois l'incident résolu, Donald essaye de parler de Jessica, l'ex de Brit, à ce dernier, mais il ne veut rien entendre et se met en colère. Mais ils vont devoir mettre tout cela de côté. Slitter, le boss, les envoie au Japon où une secte a pris le contrôle d'une des îles, à l'est. Quand ils sont largués sur place, Donald se rend compte que Brit saigne. Ce n'est pas la première fois, mais les deux amis n'ont pas non plus le temps de s'étendre sur le sujet. Parce que les membres de la secte les attendent de pied ferme, accompagnés qu'ils sont par des tanks et des robots-araignée. Mais il va y avoir un petit problème et Brit va se retrouper au cur d'une explosion de missile. Une broutille pour un homme indestructible, non ? Et s'il ne l'était plus tant que ça ?
Je n'en dirais pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de la lecture. Sachez toutefois que Brit n'est peut-être pas le seul Brit qui soit. Forcément quand votre père a un humour de chiottes et quand vous bossez pour des salopards, le tout mélanger fait que vous risquez de ne plus être unique. Mais j'en ai déjà trop dit. Ce second tome de Brit met plus l'accent sur les revirements de situations que sur l'action, même s'il y en a. Robert Kirkman, épaulé de Bruce Brown, semble vouloir étoffer le monde de son super héros au caractère de cochon. Et il y arrive plutôt bien. Certains évènements sont un peu tirés par les cheveux, il faut bien le reconnaitre, mais c'est plaisant à lire. Ce n'est pas révolutionnaire, mais ça fait passer un bon moment de lecture.
Côté dessin, Cliff Rathburn a bien repris le bébé. Ça reste dans la même ambiance, et c'est tout ce qui compte. On a même le droit à des trips avec des tentacules, un peu hentaï dans l'esprit, mais je vous laisserais la surprise. D'ailleurs ce super vilain masqué avec un seul il sur son masque est une belle trouvaille qui colle bien avec le reste de la série.
Brit poursuit donc son bonhomme de chemin, comme il l'a commencé : avec de l'humour, des pains dans la gueule et un sale caractère qu'on préfère ne jamais croiser.
