Ce nouveau tome est encore une fois un ensemble de sketchs mis bout à bout sans qu'il y ait unité dans l'intrigue. Cela commence par Shin Chan qui essaye d'apprendre le kendo avec un professeur pour le moins original. Puis de nombreuses scènes se passent à la maison ou à l'école. Contrairement au tome précédent, l'humour y est nettement moins gras et plus pertinent. Il y a aussi plus de tendresse qui se dégage de la famille et plus de complicité avec ses camarades de classe. Shin Chan en devient même attachant.
Le bon côté de toutes ces histoires détachées les une des autres est qu'on passe de certaines tout juste plaisantes à lire à d'autres qui font plus forte impression. Chacun notera les siennes selon ses préférences mais j'ai pour ma part beaucoup aimé celle où les écoliers se prennent d'affection pour un vieux malade au point de lui confectionner un paysage d'automne au printemps. Et dans un autre style celle où le père de Shin Chan s'imagine que sa femme et son fils veulent le tuer. Comme quoi si on enlève toutes ces touches d'humour lourd qui gênaient dans le tome précédent on peut arriver à quelque chose de tout à fait agréable.
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