Qui en veut à la vie du Professeur Layton ? En compagnie de son assistant Luke, l'ingénieux gentleman va remonter la piste, d'énigmes en énigmes qui vont le mener tout droit auprès de son ennemi de toujours, le méchant Don Paolo !
Ce manga, inspiré du jeu vidéo éponyme, s'adresse aux touts petits. L'éditeur le conseille pour des enfants à partir de six ans et je pense que les plus grands risquent de s'y ennuyer. En effet, le ton est très enfantin et les historiettes courtes et assez naïves. L'une d'elles finit en queue de poisson avec un renvoi vers le jeu vidéo pour connaître la suite, snif !
Quant aux énigmes qui parsèment le récit, elles sont disparates mais simplissimes et rappellent ce que l'on peut trouver dans des albums de coloriage : charades et rébus, mini-labyrinthes, objets à retrouver dans des images, codes secrets... On en compte une trentaine en tout, réparties en deux ou trois énigmes par chapitres, sauf pour les trois derniers chapitres qui sont extrêmement courts et proposent quasiment une énigme par page. A noter que l'énoncé de l'une d'entre elles est faux, ce qui n'aide pas à trouver la solution.
Les personnages sont très caricaturaux. Le soi-disant héros, Layton, glisse constamment dans la conversation qu'il est un gentleman : Quand c'est pour dire qu'il réussira à capturer le criminel parce qu'il est un gentleman, ça passe, mais quand il affirme "j'ai peur du dentiste puisque je suis un gentleman", le trait est un peu forcé. Le méchant don Paolo est plus pathétique qu'effrayant : il n'existe qu'à travers Layton en fait, puisqu'il veut tellement le détruire lui-même qu'il est prêt à lui porter secours face à d'autres dangers.
Finalement, ce sont les enfants, Luke et Flora, qui se révèlent les plus malins dans l'affaire, et ce n'est pas plus mal comme ça puisque le jeune public va ainsi prendre plaisir à s'identifier à eux.
Je ne suis que moyennement convaincue, mais peut-être ai-je simplement trop de mal à me remettre dans la peau d'un jeune enfant pour apprécier ce manga.