Andrea Mijangos se sait grosse et moche. Et être flic n'arrange rien, bien sûr. Elle est la maîtresse de l'un de ses collègues, Armengol, qui ignore qu'en menaçant le cousin préféré de Lizzy Zubiaga, la chef du cartel de Constanza, il a signé son arrêt de mort.
Pendant ce temps, au fond de son labo, le Doc est à la recherche de la drogue ultime. Son Graal. Il sait déjà quel sera son nom : Hielo negro.
Raymond Chandler ne renierait sans doute pas cette "descendance" mexicaine : c'est baroque, violent, les personnages sont désespérés, fous ou les deux, et le sang coule à flots dans une guerre où le côté du bien n'est pas vraiment représenté.
L'action est incessante, les péripéties s'enchaînent, et l'on ne s'ennuie pas dans ce roman vite lu, tant et si bien qu'on lirait volontiers d'autres aventures d'Andrea.
