Paris, 1900, des courtisanes se sont font cruellement assassiner. Or proche de l'ouverture de l'Exposition universelle, les autorités ne veulent pas que ça se sache. Seuls Guy, écrivain en mal d'inspiration et Faustine, prostituée et amie d'une des victimes, décident de poursuivre l'enquête avec l'aide d'un jeune inspecteur. Cette chasse à l'homme, que va-t-elle révéler ? Qui nos enquêteurs en herbe devront-ils affronter ?
L'auteur Maxime Chattam s'applique à dépeindre un Paris, au début du XXème siècle, à deux tons. D'un côté, les mondains : des bourgeois qui ne vivent que de festivités et de sensationnels. De l'autre côté, la misère : ces gens qui essaient de survivre malgré la pauvreté et le déni des riches. Chattam peint à merveille l'insouciance des uns et le réalisme des autres.
D'ailleurs, le héros de l'histoire, écrivain, souhaite se retirer du faste des riches afin de renouer avec la vie réelle. C'est ainsi qu'il se réfugie, incognito, dans le grenier d'une maison close. Car ce qui fait le succès de Guy est l'analyse de l'âme humaine.
A travers cette aventure, ce dernier aura donc l'occasion de renouer avec l'être humain et ses plus noirs desseins. C'est alors où le roman devient un thriller psychologique. Notre héros se sert de ses talents d'analyste pour mieux cerner la personnalité du tueur. A travers le mode opératoire de ses crimes et la lettre de menace, un portrait net sera fait. Il ne reste plus qu'à prendre en chasse le criminel et à le traquer comme un animal, pris au piège.
Léviatemps allie le contexte historique et l'analyse psychologique pour nous donner un roman époustouflant de réalisme et de suspens. Les différents acteurs, avides de vérité, se portent au devant du danger pour retrouver l'assassin, dessiné comme une bête immonde. Une véritable chasse à l'homme se construit pour le plaisir d'un lecteur toujours en alerte.