La température dépasse rarement les zéro degrés et les opérations de salage se révèlent bien inefficaces. L'anorak fourré, digne des expéditions polaires, est devenu le top de la mode. Cela n'aurait rien d'alarmant en soi si nous n'étions en France, en plein mois de juin. En trois jours seulement, toute l'Europe s'est recouverte d'une épaisse couche de neige et la situation ne semble pas vouloir s'inverser.
A Toulouse, au Centre national de prévisions de Météo-France, on tente d'analyser et de comprendre le phénomène et surtout d'anticiper son évolution. Malheureusement, le superordinateur du centre s'avère incapable de prédire quoi que ce soit. Il a donc fallu faire appel à un expert mondial qui arrive en avion. Seulement le blizzard qui souffle en continue ne permet pas l'atterrissage. C'est là que Jo intervient, grâce à ses dons qui lui permettent de voir les vents. A elle de découvrir le moment où la force du vent est la plus faible. Elle y parvient et réalise avec surprise que l'expert tant attendu est un garçon de son âge. Va-t-il réussir là où les adultes ont échoué ?
Dans ce second tome de Loracle du vent, le temps est devenu fou et au milieu de ce vaste dérèglement climatique mondial, Jo est plus que jamais à la recherche de son passé. D'où vient son don ? Comment l'utiliser au mieux ?
Ici, la science et le surnaturel se mêlent et se mélangent, pour un roman rythmé qui donne lieu à de nombreuses révélations et coups de théâtre, tout en entrainant encore plus d'interrogations. J'apprécie également qu'un court dossier en fin d'ouvrage permette de remettre les évènements climatiques du roman dans un contexte réel. Je regretterais peut-être juste que les personnages secondaires ne soient pas plus développés. Mais cette série reste fort sympathique, à partir de onze ans.
