On savait que Merlin était pas super fortiche pour tout ce qui concerne la magie dont auraient besoin les chevaliers de Kaamelott, mais on ne savait pas encore qu'il était une grosse quiche en histoires drôles. Perceval n'est pas vraiment un modèle sur pattes d'intelligence, pourtant il possède quand même deux talents : comprendre des jeux où personne ne bite rien et une capacité extraordinaire avec les chiffres mais pas tout le temps. Lancelot commence à admettre par devers lui qu'il pourrait avoir quelques sentiments pour la reine. Et pour les autres chevaliers ? On fait aller comme on peut.
Voici les cinquante premiers épisodes du Livre II de Kaamelott. Comme pour le premier livre, il s'agit des textes originaux, donc sans les modifications de dernière minute celles qui ont été diffusées. Mais malgré tout, qu'est-ce que c'est bon ! Je ne dis pas qu'on se poile à chaque réplique, mais ce n'est pas le but non plus. Maintenant que l'on connait bien les personnages, Alexandre Astier continue à les faire évoluer dans son univers drôle où le verbe tient une place très importante. D'ailleurs je me demande parfois où il va chercher toutes ces expressions dont il a le secret. Parce qu'il en sort des exotiques assez souvent quand même.
Ce Livre II est dans la parfaite continuité du Livre I. La construction des épisodes se fait de la même manière et on est toujours tourné vers la drôlerie, tout en étant constamment dans la construction de l'univers. Nous sommes dans une saison de confirmation du succès de la première, qui pose les bases qui permettrons ensuite à Alexandre Astier de faire évoluer le ton et l'intrigue. Du coup, on se marre toujours autant, seul dans sa lecture, et on peut passer pour un demeuré où que l'on soit. Mais quand c'est bon, le ridicule ne tue pas.
