Après qu'Edwin ait mis les autorités de la Zone Onirique sur la piste des méchants maldors, il était persuadé que la pandémie de cauchemars allait cesser. Il est donc tombé des nues en découvrant que ce n'était pas le cas : Les maldors sont dotés d'une furtivité exceptionnelle et peuvent se rendre invisibles, et leur identification reste problématique.
Il faut donc qu'Edwin se souvienne des particularités de ses agresseurs, pour que l'on puisse mettre la main sur eux. Lors de ses pérégrinations dans le pays des songes, il aura à ses côtés d'attachants compagnons, à savoir une adorable jeune fille de son âge (Aix Nocturn), un cabot joueur (Ardor Kerber) et un ballon de plage multicolore (Peccadille Bagatelle). Mais face à eux, les maldors sont bien décidés à tout faire pour parvenir à leur but...
Ce deuxième tome des aventures d'Edwin Robi dans la Zone Onirique démarre sur une surprise qui n'en est pas vraiment une : Le lecteur avisé avait bien entendu deviné que la solution ne pouvait être aussi simple à la fin du tome précédent ! Voilà donc l'occasion pour Edwin de découvrir plus en profondeur la contrée des rêves. C'est amusant et il y a plein d'idées, mais j'avoue pour ma part avoir préféré la deuxième partie du roman, quand il commence à y avoir plus d'action. En effet, le début fourmille d'explications et de descriptions, mais on a un peu de mal à vraiment s'y plonger. Peut-être aurait-il fallu des illustrations intérieures aussi accrocheuses que les couvertures, pour mieux visualiser les différentes scènes extraordinaires (l'ours polaire jouant au ballon avec le dauphin aurait fait un joli dessin, par exemple) et nous permettre d'y prendre plus de plaisir.
Du côté des personnages, si on a plaisir à découvrir les joyeux drilles qui vont être les nouveaux amis d'Edwin dans la Zone, je regrette un peu que son ami du côté du monde éveillé, Bou, ne fasse ici que de la figuration. A souligner que l'auteure a fait de gros efforts pour trouver des noms humoristiques sympathiques pour les habitants du monde des rêves.
La série prend bonne tournure, et je pense qu'elle saura plaire au jeune public.
