Eury a souvent des cauchemars en dormant... il faut dire que son premier crime lui revient fréquemment en mémoire, bien qu'il l'ait commis pour protéger sa grande soeur. Cependant, ce n'est pas le moment de faire du bruit, sinon toute l'équipe se fera remarquer par l'équipage du navire qui les emmène clandestinement à l'arche de Noé, le cimetière des navires, où se trouve le terminal qui contrôle le satellite militaire de l'ancien monde. Mais sur place, Rain et Machika ordonnent aux autres de rester sur place en attendant qu'ils retrouvent les responsables de cette histoire et qu'ils parviennent à reprendre la main sur les commandes. Néanmoins, la haine de Calvaria fait que Ayla ne veut en faire qu'à sa tête, et elle fonce sur l'île après une vacherie qu'a lancé Eury. Ce dernier, dans ses déambulations, découvre Sharem, blessée, qui explique la raison de son état : Fork est présent... et il a lâché des anges dans l'île qui font des ravages.
La portée de ce huitième opus dépasse la simple quête de l'amour perdu. En effet, cette fois, c'est de l'avenir de la planète qu'il s'agit, par le fait de devoir arrêter le tir de ce fameux satellite. De fait, les rivalités ne sont plus véritablement de mise, et certains personnages vont devoir apprendre à faire confiance aux autres, nonobstant les rivalités passées. Il est aussi largement temps de faire un front commun face aux menaces qui dépassent le stade du simple antagonisme.
Ce qui fait que l'histoire prend de l'ampleur en lui donnant justement une temporalité au monde décrit, le notre de dans quelques siècles, puis un degré de danger imminent vu le choix que fait Rain pour sauver Machika au mépris même de sa propre existence.
Bref, un excellent opus qui confirme tout le bien que je pense du travail effectué par Kaori Ozaki.