À 35 ans, Hideo est un assistant de mangaka peu talentueux. Son travail l'amène à rentrer assez tard dans la nuit, et il a de nombreuses phobies qu'il essaye de combattre à l'aide de nombreux tocs et superstitions... ainsi que plusieurs serrures à la porte et aux fenêtres ! Pour se convaincre qu'il sait se défendre, il ne cesse de s'autoproclamer héros. Somme toute, il fait peu attention aux nouvelles, se contentant du bruit rassurant de la télévision et de la radio pour échapper à la peur de la nuit.
Sa petite amie Tekko aussi travaille dans le milieu du manga, même si elle n'est pas encore connue. Ce qui ennuie Hideo, c'est qu'elle ne lui montre pas ses story-boards, mais préfère les montrer à Nakata, un mangaka qui a plus de succès que lui. Bref, il a une vie d'otaku parfaitement normale, ou tout du moins il s'en persuade tous les jours. Il aurait quand même du faire plus attentions aux nouvelles en sortant de chez lui ce mardi...
Être un assistant de mangaka, ce n'est certes pas une vie facile. D'une part, on n'est pas reconnu, d'autre part le fait de travailler pour quelqu'un qui fait le métier dont on rêve, ce n'est forcément pas valorisant en soi. D'autant plus quand on a des goûts d'otaku, et une copine qui est aussi très spéciale. Cependant, après un long moment de vie quotidienne intéressante, sans plus... l'action prend le dessus et bouleverse l'ensemble de l'histoire. Et là... c'est le drame.
Et là, pour le lecteur, c'est drôlement bon ! Comment accepter, quand on est reclus du monde comme notre apprenti mangaka, que celui-ci devient encore plus spécial que lui... Nous voici en plein Walking Dead ! D'un seul coup, le manga transforme le récit à travers la vision de cet énergumène qui va devoir utiliser ses phobies pour se défendre, et la fin de cette longue introduction s'avère flippante à souhait. Bref, c'est un début très positif confirmé par la sortie du deuxième opus qui lance véritablement la série. D'ailleurs, heureusement que les deux opus sont sortis en même temps, tant l'introduction seule aurait sans doute perdu le lecture.
Rendez-vous dans la prochaine chronique pour découvrir le véritable univers de I am a Hero !
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