Après une première mission qui l'a confronté à la crème des super-héros, Shûto assiste à un debriefing dans les locaux de Jackal. Dommage pour lui, Crea refuse de le voir démissionner de son poste, mais par contre, elle lui explique les raisons qui font qu'il a toujours faim après une transformation. Après une courte pause repas, préparé par Mirea, Crea demande à Shûto de s'entraîner dans une salle spéciale à mieux se synchroniser avec Ratman. En effet, sa transformation n'est pas une simple histoire de passe-passe, mais modifie entièrement son métabolisme. En plus, il n'a pas vraiment le choix : suite à l'intrusion dans la demeure des Kizaki, l'association des super-héros a décidé de mettre Ratman dans la liste des méchants activement recherchés... et ils vont tout mettre en oeuvre pour le capturer, tout cela au nom de la "justice". Mais il y a du boulot : Shûto a une manque évident d'endurance et de niveau de synchronisation avec son double.
Après avoir posé les meubles, ce deuxième opus met les pieds dans le plat. Sekihiko Inui développe à la fois le côté technologique qui fait d'un simple lycéen un super-héros, et de l'autre place les "vrais" héros à leur place : on assiste à des coups fourrés entre eux pour attirer les projecteurs (et les crédits). De son côté, Shûto, en spectateur, se demande s'il doit ou non réagir en tant que Ratman. Son appartenance à Jackal, si elle est remise en question, est aussi un moyen pour lui de mieux comprendre pourquoi c'est lui qui a été choisi pour être Ratman, et pourquoi ce dernier a été réellement créé.
Du point de vue de l'humour, on ne change pas. Les Power Jacky, alias Jacky Five sont une copie conforme des Power Rangers, Bioman et autre sentai bien connus du grand public, avec mention spéciale pour le Jacky Rose, mignon à souhaits ! Notons aussi tout comme dans le premier opus le côté fan service avec Rio, heureusement limité, qui n'était pas franchement utile.
Néanmoins, ce deuxième opus confirme la bonne lancée de la série, en espérant que la suite nous présent des situations un peu plus tarabiscotées au niveau des histoires, un peu à l'exemple de Karen Zettai Children. Les anti-héros sont vraiment à la mode n'est-ce pas ?
