Kyoko est à fond dans la préparation de son futur rôle de méchante dans une série, mais elle a du mal à entrer dans le personnage, alors elle s'aide des conseils qu'elle a retenu de son "père", alias Kou. Mais elle s'arrête en entendant Maria s'énerver sur le manque de chose à faire, et sur son aversion de l'importation des rites étrangers au Japon. Pour lui rendre le sourire, Kyoko amuse la petite fille à l'aide de sa poupée à l'effigie de Ren. Mais en refusant de la donner à Maria, cette dernière redevient vite de mauvaise humeur... Kyoko cherche alors un moyen de lui changer les idées, mais réalise une énorme gaffe de plus : non, Maria ne fête pas Noël, parce que cette date est son anniversaire, mais surtout l'anniversaire de la mort de sa mère... et que plus jamais elle ne veut inviter des personnes à cette occasion de ce fait.
Comment réparer des bourdes pareilles, et remplacer un souvenir douloureux, ce vingtième opus de Skip Beat ! est entièrement consacré à cet événement précis. Yoshiki Nakamura démontre alors la capacité d'organisation de Kyoko ainsi que de Maria, utilise les excentricités du président, développe les liens amicaux et familiaux avec le fameux "tonton", ou encore Ren, utilise les dons de cuisine de son héroïne... bref, se fait bien plaisir dans le scénario qui, d'une trame simple, fourmille de bonnes idées et d'humour pour ne pas s'y ennuyer. De fait, si la façon de raconter s'avère bien différente des deux derniers opus, je me suis toujours autant amusé à cette lecture, d'autant plus que vingt tomes dans une série, cela démontre un certain potentiel d'inventivité et de fidélisation du lectorat.
Autrement dit, ce volume est une pause intéressante dans la trame générale, et nous fait découvrir les personnages sous un jour nouveau. La suite, par contre, va nous faire replonger dans le vif du sujet, mais je vous en parlerai dans une prochaine chronique.