Les Chroniques de l'Imaginaire

Saint Seiya - The lost Canvas, la légende d'Hadès (Saint Seiya, The lost Canvas - 22) - Kurumada, Masami & Teshirogi, Shiori

D'un côté Tenma, chevalier d'Athena portant l'armure de bronze de Pégase. De l'autre, Partita, mère de Tenma, portant un surplis d'Hadès en tant que spectre de la chouette et gardienne de la maison d'Uranus. Les révélations qu'apportent Partita terrassent le pauvre Tenma, qui a toujours vu en sa mère quelqu'un de fort, qui l'a protégé petit, face à l'adversité. Partita et Yôta auraient-ils vraiment fait tout ceci pour s'emparer de l'esprit du chevalier Pégase, seule personne apte à tuer Hadès ? Mais pour Tenma, l'idée même de blesser sa propre mère est une chose impossible... C'est alors que Pandore intervient, toujours prête à tout pour son seigneur et maître, Hadès.

Rude, le thème principal de ce 22e tome (eh oui, déjà) de Saint Seiya the Lost Canvas. Shiori Teshigori a la lourde tâche de devoir dessiner une mère qui d'une certaine façon se sacrifie pour obtenir un certain pouvoir, à moins que cela ne soit le contraire. Par ses injectives bien ciblées, Partita force Tenma à chercher dans ses moindres réserves de cosmoénergie et dans ses moindres cellules la volonté de poursuivra sa mission sacrée de protéger Athéna, et le monde des hommes. Ce faisant, nous nous rapprochons des événements décrits dans la série originale, deux cent ans plus tard, alors que l'armure de Pegase est sur le dos de Seiya.

Pour alléger, si l'on peut dire, la dramaturgie de l'histoire, nous assistons à une nouvelle rencontre entre deux des chevaliers les plus forts de leur camp : Wyvern pour Hadès, et Lion pour Athéna. Et si le chevalier du Lion est considéré comme un génie, apte à répéter chaque attaque qu'il a déjà vue, cela n'est peut-être pas la même chose face à quelqu'un qui a la puissance proche d'un dieu.

Une chose est certaine, les chevaliers sacrés (Saints en langue anglaise) n'accomplissent pas leur devoir avec facilité, et la lecture n'en est que plus intéressante.