En lisant ce recueil de poèmes de Rafael Alberti, qui a pour sujet principaux lamitié et la mer, je me suis demandé si je naurais pas plus apprécié de les lire dans le texte dorigine, mais malheureusement lespagnol est aussi hermétique que lhébreu pour moi.
Je ne suis pas un grand connaisseur de poésie, pourtant certains des sonnets mont paru sans queue ni tête à la traduction, ou alors cest moi qui ne sais pas apprécier.
Pourtant quelques-un, même traduits, sont dune indéniable beauté tel que celui-ci :
Si ma voix à terre mourait
Portez-la au bord de la mer
Et sur la rive laissez-la
Portez-la au bord de la mer
Et capitaine nommez-la
A bord dun blanc vaisseau de guerre
Ô ma voix toute décorée
Des insignes de la marine
Avec une ancre sur le cur,
Avec une étoile sur lancre,
Avec la brise sur létoile
Et sur cette brise une voile !
La mer est pour moi un milieu que j'aime et dont je ne pourrais me passer et c'est pour ces raisons que je pensais apprécier ces poèmes, dommage.