Voilà bien longtemps que Donbe n'était pas revenu jouer avec Aralé, alors celui-ci ne manque pas de se transformer devant elle en pieuvre géante pendant que la jeune fille joue avec deux autres enfants à la pieuvre volante (nom japonais du cerf-volant). *mais c'est bien normal : Donbe est un renard, alors une culbute et hop, il peut se transformer en n'importe quoi ! D'ailleurs, d'après Donbe, les blaireaux pourrait très bien y arriver aussi. Alors Kanta s'entraîne... mais le sport, c'est pas trop son truc. Il lui faut plus de force dans les jambes pour effectuer sa culbute ! Quelle surprise pour ses parents quand il leur montrera qu'il sera devenu un vrai blaireau !
Vous devinez la suite du gag ? Akira Toriyama fait dans ce dernier opus de Dr. Slump plusieurs histoires assez courtes, qui mettent en avant deux choses : d'une part, sa nouvelle passion pour la moto ; d'autre part... qu'il arrive en panne d'inspiration pour sa série. Il faut dire que celle-ci a démarré voilà déjà fort longtemps, et que déjà en lui traîne une autre idée... une vision très personnelle du Voyage vers l'occident, un grand classique de la littérature chinoise, bref ce qui va devenir la plus grande série shônen de l'époque : Dragon Ball.
Alors on assiste à la naissance de Petit Motard, qui ne peut s'arrêter de rouler sous peine de mort, à un deuxième Grand Prix Pingouin, délirant comme l'autre fois, à concourir pour devenir le nouveau maire du village, à un final au gag complètement débile, et il fallait bien ça pour terminer cette série qui se voulait la plus idiote possible.
En conclusion, Dr. Slump a eu des moments de hauts et de bas, mais dans l'ensemble, elle a pu faire rire petits et grands. Ce n'est pas compliqué, j'ai vu des gars de plus de trente balais rire aux larmes, ainsi que ma fille de neuf ans. Comme quoi, l'humour est une chose universelle, et Akira Toriyama l'a très bien fait. Bye Cha !
