Alors que tout semblait aller pour le mieux dans la vie de Kenshin, qui semblait plus serein et libre par rapport à ses crimes passés, voilà que de nouveaux adversaires se dressent non directement contre lui, mais bel et bien contre les personnes et les lieux qui lui sont proches : l'Akabeko hier, le dojo Maekawa maintenant... Kenshin court pour voir ce qu'il s'y est passé, mais il est arrêté par Sanosuke et par des policiers, dépassés par la situation, en absence de leur commissaire. Mais c'est justement cette absence qui met la puce à l'oreille du samouraï : la prochaine cible, c'est le représentant des forces de l'ordre avec qui il a eu maints contacts ! Assurément, ce n'est pas une simple vengeance, mais bel et bien une volonté de faire disparaître tout ce qu'il représente.
Ce quinzième volume de la version collector nous permet de mieux comprendre les raisons de ce nouvel arc dans l'histoire de Kenshin le vagabond. Cette fois, si l'histoire est liée au passé, elle provient de moments antérieurs à ceux que nous connaissions déjà. Nous comprenons à présent les raisons pour lesquelles le maître de Kenshin désapprouvait les choix de son disciple, et la façon dont il a rencontré son épouse, dont nous avions entendu parler naguère lors d'une discussion avec Kyoko. De fait, ce volume est plus intéressant que le début commencé dans le tome précédent, et relance mon intérêt pour l'histoire, car elle comble des lacunes dans la connaissance que nous avions des personnages et de leurs actes pendant la restauration de Meiji.
Donc ce volume se présente avec une grande qualité de scénario, et sa qualité éditoriale n'a strictement rien à lui envier. Les mangas sous forme Kanzenban, c'est quand même vachement agréable à manipuler et la qualité de lecture s'en ressent.
