Grâce à son frère Sabmad, Ali Baba a compris que seule son intervention peut encore sauver le peuple de Balbab de l'esclavage que Abmad va imposer pour garder ses propres intérêts. Or des monstres étranges gardent les enceintes du palais royal. Certes, l'épée d'Amon est puissante, légère, et facile à manier, mais les créatures découpées se dédoubles. Alors que le grand chef de cette horde se montre, Ali Baba voit débouler une Morgiane déterminée à aider son ami. À elle le niveau bas, à lui de rejoindre la salle du trône et faire valoir son avis de prince de sang. Pendant ce temps, Sindbad apprend le départ prématuré de Ali Baba... et se demande comment ses propres plans en la matière vont pouvoir réussir, tant il ne comprend pas en quoi l'empressement du prince pourrait débloquer la situation. A-t-il la moindre chance d'avoir les gardes avec lui contre le roi légitime ?
Contrairement aux volumes précédents qui étaient plus du domaine du combat magique, cette fois, nous trouvons une Shinobu Ohtaka qui porte les intérêts des royaumes et les pourparlers à l'honneur. De fait, entre Ali Baba, Sindbad et ses alliés, et la représentante de l'empire Koh, les idées sur l'avenir de Balbab fusent, et rien ne pourra se faire sans vraie concession de l'un ou de l'autre. Néanmoins, il reste une dernière personne qui a son mot à dire sur les événements présents.
J'avoue avoir eu un peu peur en lisant le volume six de perdre la fraîcheur de la nouveauté de ton de ce manga. Ce n'est fort heureusement pas le cas, et effectivement l'auteur confirme son propre level up en tant que scénariste. D'ailleurs, le bluff et les retournements de situation n'empêchent pas le côté shônen de ressortir, avec toujours plus d'explication sur le système de magie octroyé par les djinns des labyrinthes. Autrement dit, ce septième opus est à mon sens parfaitement réussi... et le prochain risque d'être encore plus fort. Des risques comme cela, j'en veux bien tous les jours.
