Alice Abernathy a réchappé aux évènements qui ont eu lieu dans le Hive, le laboratoire secret d'Umbrella Corporation situé sous Raccoon city. Elle a été emmené dans un hôpital, lui aussi détenu par cette multinationale surpuissante, et maintenue dans un état léthargique. Mais le Hive a été rouvert, pour découvrir ce qu'il s'y est passé. Et le virus T a pu en sortir, infectant la population de Raccoon en très peu de temps. Umbrella a donc fermé les accès à la ville, condamnant par là-même toute la population.
Jill Valentine est une ancienne membre des STARS, une unité d'élite de la police de Raccoon. Elle a été renvoyée, mais devant l'ampleur des évènements et le besoin en personnel, elle débarque dans son ancien commissariat et tue toutes les personnes présentant des signes d'infection d'une balle dans la tête. Comme tout le monde, elle va tenter de sortir de la ville, mais va se retrouver confrontée au mur mis en place par Umbrella Corporation. Il n'y a plus qu'une seule chose à faire : tenter de survivre dans cet environnement apocalyptique.
Alice va être sortie de son coma. Elle va découvrir que le virus T s'est propagé. Elle seule connait ses réels effets et ses réflexes de survivante vont rapidement reprendre le dessus. Heureusement, parce qu'Umbrella a lâché une autre calamité sur la ville : Nemesis.
Le premier film Resident Evil se laissait regarder, sans être un chef d'uvre non plus. J'avoue que j'ai dû m'y reprendre à deux fois avant de pouvoir regarder cette suite. Dès les premières images, cela sent le nanar pas très bien fait, malgré la publicité qui avait pu être fait autour à sa sortie. Mais je ne devais pas être dans un bon jour la première fois, je dois l'avouer. Effectivement, Resident Evil : Apocalypse fleure bon le nanar d'action. Le problème, c'est que le film avait sans doute une autre prétention, qu'il n'est pas capable de tenir.
Les acteurs ne sont pas bons et la présence de Milla Jovovich et Sienna Guillory ne suffit pas à combler les attentes, malgré leurs charmes évidents. Le scénario tient sur un ticket de métro, mais ce n'est pas forcément ça qui me dérange le plus. Les effets spéciaux sont par contre pas trop mauvais, surtout le personnage de Nemesis dont le maquillage assure.
Si on a une heure et demie à tuer et rien d'autre à regarder, Resident Evil : Apocalypse peut se laisser voir. Par contre, si vous avez autre chose sous le coude, préférez le coude.