À peine laissé quelques minutes seul, Kazu est mort. Mais à côté de lui, Hiro et les filles découvrent un téléphone portable, avec une photo et un texte qui ne laissent pas la place au doute : soit Kazuyuki se suicidait, soit il condamnait sa propre mère. C'est à ce moment qu'arrive Hayato et Ryûhei, qui rêve d'utiliser son flingue, et les tensions sont palpables. D'ailleurs, ce dixième homme, le corps de l'inconnu retrouvé en bas de l'escalier, est source de nombreuses suppositions. Est-il le lien entre les neuf accusés ? La seule chose qui est sûre, c'est son nom : il porte un permis de conduire au nom de Ryûji Yoshino. Mais pourquoi porte-il gravé sur lui les noms des sept pêchés capitaux, et que signifient ces lettres de sang sur le mur ?
Peut-on vraiment dire que l'histoire évolue dans ce quatrième volume de Judge ? Pas vraiment, nous sommes toujours dans ce huis-clos, avec un compte à rebours qui fait son office. Comme dans Doubt, Yoshiki Tonogai dévoile l'espace de "jeu" petit à petit. C'est ainsi qu'ils découvrent la salle où le mystérieux organisateur de cette mascarade de jugement pouvait regarder tout ce qu'il se passait. Ou pas. Peut-être que justement cette salle est l'élément déclencheur de ce qui va différencier Doubt de Judge.
Néanmoins, pour le moment, ce qui domine l'histoire n'évolue pas : réflexions, peurs, hypocrisie, mensonges et révélations des instincts primaires. Et une bonne part d'inconnu aussi. En fait ce qui est ennuyeux, c'est qu'il va falloir attendre la fin de la série pour savoir si le final va révéler quelque chose d'exceptionnel ou pas. C'est un peu comme un pari.
Histoire à suivre, donc.