Entrés dans Soul Society, Gin revient auprès d'Aizen pour lui annoncer qu'il a bien réglé on compte à la fille qu'il aimait naguère... et se propose de tuer les gamins qui restent encore en ville. Mais contre toute attente, le voilà qui plonge son sabre dans Aizen, tout en laissant un fragment de la lame dans la poitrine de celui qu'il suivait depuis si longtemps. Mais la terreur de risquer de mourir provoque l'ultime transformation d'Aizen, un être à la fois shinigami et Hollow. C'est précisément au moment où Gin meurt qu'arrivent enfin Ichigo et son père.
Mais ses compagnons perçoivent immédiatement le changement chez le jeune shinigami : ses cheveux ont poussé, sa taille aussi d'ailleurs... et son aura est proprement imperceptible. Pourtant, il parvient à vérifier la présence en tous ses amis d'un simple coup dil. Aizen semble déçu par cette absence de puissance d'ailleurs... mais contre toute attente, Ichigo l'expédie très loin de Karakura, histoire de se battre sans risquer la vie de ses camarades. Aizen en conclue qu'il a renoncé à sa pression spirituelle pour la transformer en simple force physique... et de crier que sa propre transformation va bien plus loin. Ichigo ne pourrait donc pas le vaincre.
Clap. J'ai longtemps souhaité la fin de cet arc, et en effet, ce quarante-huitième volume est celui de la fin de l'arc des Arrancars. Tite Kubo apporte toutefois des surprises sur la manière dont cet arc finit, et sur les conséquences que cette conclusion va avoir sur la suite de la série. Une suite est-elle d'ailleurs indispensable ? Je le pense. Une telle fin de série serait trop courte pour conclure correctement une uvre de cette taille. Néanmoins, il ne faudrait pas que l'auteur retombe dans des sujets déjà vus dans les autres arcs, ou plagier d'autres série. Bref, on est en droit de se demander quelle nouveauté Tite Kubo va nous révéler dans le quarante-neuvième opus, et quel sera le rôle qui sera alloué au personnage principal, Ichigo Kurosaki. L'expérience a montré que son absence d'un volume n'était pas forcément rédhibitoire pour sa qualité, mais de façon personnelle, j'aime suivre des héros jusqu'au bout de leur histoire.