Jusqu'à ses trente ans, Jude Murray avait toujours fait ce que l'on attendait d'elle, se comportant avec dignité, discrétion, et se conformant aux règles de bienséance. Ainsi, elle enseignait sans passion la psychologie à des étudiants encore moins passionnés, avait épousé un homme avec lequel elle s'ennuyait, et refusait d'écouter ses envies. Jusqu'au jour où, huit mois après son mariage, son époux la quitte et divorce avec fracas.
Pour Jude, tout s'écroule, elle réalise qu'elle est en train de gâcher sa vie et décide de repartir à zéro, en commençant par s'accorder une pause de six mois en Irlande, de pays de ses ancêtres, pour écrire une thèse sur l'impact psychologique des légendes.
Mais sur place, elle s'aperçoit que la magie irlandaise a énormément de prise sur elle. Que ce soit l'adorable cottage où elle habite, qui appartenait autrefois à sa tante et qui a la réputation d'être hantée par un couple d'amants maudits, par les voisins accueillants, par les amies qu'elle se fait, et surtout par le tenancier et propriétaire du Gallagher's, le séduisant, charmant et mytérieux Aidan.
Jusqu'à présent, le jeune homme a surtout voyagé et couru les jupons, et se considère aujourd'hui marié à son pub. Mais l'arrivée de cette jeune femme si fragile, visiblement éprouvée et pourtant attirante va l'inciter à changer d'avis...
Mais entre la vulnérabilité et la méfiance de Jude, et l'assurance d'Aidan, le couple va avoir bien du mal à se trouver, ce qui inquiète lady Gwen et Carrick, son amant féerique, car du couple humain dépend le futur du couple de fantômes...
L'histoire de fantômes présentée dans le quatrième de couverture est très peu mise en avant dans ce récit qui est avant tout une romance classique. Elle se fond en grande partie dans la trame des légendes irlandaises et participe surtout à l'évolution de Jude et à ses recherches d'écriture. Il n'en demeure pas moins que Nora Roberts sait toujours fasciner ses lecteurs et leur proposer des histoires émouvantes, faciles à lire et, forcément, dotées d'une fin heureuse !
