Yamato arrive chez René... et découvre qu'il est blindé de thune. Ce manoir est juste immense. Mais il va devoir laisser ses découvertes et ses peines de coeur pour un autre moment, parce que René dévoile très vite l'atout qu'il gardait dans sa manche : il a déjà récupéré Jealous alors que Yamato pensait avoir empêché cela dans cette seconde vie. Le voilà retenu prisonnier par la réincarnation de la princesse qu'il aimait naguère. Pendant ce temps, Makoto et les trois autres amies de Yamato ressentent l'arrivée de souvenirs de vies antérieures très troublants. En effet, à la mort d'Eko, le dojî Regula a pu utiliser sa technique la plus puissante, l'Engrave. Nul doute que la réminiscence de ces souvenirs permettent à ces jeunes filles d'aider par la suite les dôji du bien.
Ce sixième tome d'Ultimo diffère des autres dans sa structure. En effet, Yamato ne dispose plus de l'aide de Ultimo, d'ailleurs on ignore où ce dernier peut-être, et de nombreux dôji sont à court d'énergie. Pourtant, l'action passe plusieurs scènes, y compris une course poursuite, qui témoignent du conflit permanent entre les deux camps. Nous découvrons aussi l'intégralité des dôji du mal, ainsi que leurs maîtres, qui nous étaient inconnu jusqu'ici (hormis pendant la guerre des machines dans un volume précédent, mais de façon fugace). Cette fois, tous les personnages sont présents, il reste à Stan Lee à les mettre en action. On se doute que Makoto, au moins, aura son importance par la suite.
Si le tout est loin d'être particulièrement inventif, j'apprécie néanmoins l'explication de l'origine de l'énergie des karakuridôji. L'histoire avance, bien dessinée et mise en scène, et on ne s'ennuie pas. Je ne pense pas cependant qu'on puisse espérer trouver d'autres qualités à ce manga, somme toute assez classique.
