À la résidence Tokiji, la directrice du Flag n'en mène pas large : son grand-père - qui semble parfois d'après Sawako confondre sa petite fille et son épouse décédée, Sayo - et sa tante lui reprochent sans le dire son erreur concernant son enlèvement, puis la fuite de Riku Amani. Pourtant, à l'annexe, personne ne lui en fait le reproche. Pourtant, les nouvelle sont mauvaises. La clinique Kazama est détruite, la source de la contamination est introuvable même si elle est à présent identifiée, et Neene a aussi disparue avec ce dernier, l'ancien directeur Karasawa. Heureusement, grâce à un discours sans concession, Hayato rend son courage à Sawako qui s'était confiée à l'infirme. Il est à présent temps de se mettre en mouvement : la source a été enfin repérée.
Que de révélations dans ce septième volume de World Embryo, non seulement pour Sawako (et là ce sont des révélations d'extrême importance), mais aussi pour Rena Arusigawa ou pour Riku. Du reste, Neene a des choix importants à faire, et elle le fait en fonction de son ressenti, de ce qu'on lui apprend, et de ce qu'elle veut protéger. On découvre aussi sa véritable nature, et son rôle. Un nouveau personnage va avoir aussi une place critique dans le déroulement du scénario. Le conflit entre le Flag, la Neft et les Kanshu entre dans une phase qui ne permet plus à la population d'ignorer ce qu'il se passe.
Que rajouter, à part qu'une nouvelle fois Daisuke Moriyama a placé la barre très haut, et que ce n'est pas encore fini. En effet, au Japon la série est encore en cours avec neuf tomes pour le moment. Néanmoins, l'avenir de certains personnages majeurs n'est pas forcément assuré. En soi, c'est aussi une bonne raison d'apprécier le sérieux du scénario. Vivement la suite !
