Les Chroniques de l'Imaginaire

Rinne (Rinne - 4) - Takahashi, Rumiko

Rokumon rejoint son maître après avoir reçu quelques informations importantes de la part de l'association des chats noirs sous contrat : les damashigami intensifient leurs activités néfastes ces derniers temps. Donc il y a une forte récompense lors de la capture de ces derniers. Le soucis, c'est que Rokumon a attrapé la grippe de l'au-delà, et que Rinne l'a contracté à son tour. Étrangement, deux personnes viennent pour le soigner, envoyés soit-disant par un proche... mais Rinne sait que personne ne les lui aurait envoyé, et se méfie. Il a bien fait : les deux intrus sont en réalité un damashigami ! Après une menace (pas trop importante), l'envoyé accepte de révéler pour qui il travaille, malheureusement il ne peut le faire, car il reçoit au même moment un shinai portant un sort de mutisme. Toujours est-il que Rinne a compris qui est l'instigateur de cette attaque.

Nous connaissions déjà le gentil rival de Rinne, Jûmonji, ainsi que son ennemi juré, Masato, qui n'a pas une grande importance en soi. Voici qu'arrive quelques nouveaux personnages de taille : le "big boss" des Damachigami, et lui a nettement plus d'importance, puisqu'on comprend maintenant la raison pour laquelle Rinne est toujours fauché comme les blés. De fait ce quatrième volume s'avère mettre bien les pieds dans le plat, avec une attaque de grande envergure contre la Damachigami Company. Du reste, l'humour est loin d'être oublié puisque ce grand méchant (ah ah) organise un concours de maman, ainsi qu'une cérémonie de fiançailles pour des raisons que je tairais dans cette chronique.

Je parlais d'ajout de personnages, au pluriel, donc deux autres personnes ont aussi leur importance, et seront de temps en temps à l'honneur dans la suite du manga. Je vous les présenterai dans la prochaine chronique consacrée au cinquième volume de Rinne. Dans tous les cas, ce volume quatre s'est avéré d'une excellente facture, avec ce nouveau fil rouge qui explique pas mal de choses. Comme quoi, Rumiko Takahashi a bien fait de revenir à ses bases.